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Val-Saint-François (GA) – Il existe une véritable volonté politique pour faire du Val-Saint-François un lieu reconnu pour la pratique du vélo avec un réseau cyclable de qualité, bien connecté et mettant en valeur les attraits culturels et agrotouristiques.
En novembre 2020, la MRC a adopté un plan directeur pour le vélo qui s’échelonne sur une période de 15 ans. Ce plan veut donner à la MRC une véritable vocation à vélo et prévoit l’amélioration du réseau cyclable actuel.
« Avec ce plan conçu par une firme externe, nous voulons créer une culture de vélo chez les citoyens », mentionne Marie-Josée Laforge, coordonnatrice du réseau cyclable à la MRC Val-Saint-François.
Une des premières recommandations issues du plan vélo, c’est l’embauche d’une ressource à temps plein. Mme Laforge a donc été embauchée en mai dernier pour mettre en application le plan directeur vélo.
Orientations
Le plan directeur s’articule autour de trois grandes orientations.
Dans un premier temps, la MRC veut se doter d’un réseau cyclable de qualité. Actuellement, le réseau comporte 57 kilomètres de pistes cyclables.
« Ces pistes cyclables manquent un peu d’amour. Certaines infrastructures doivent être refaites. La signalisation doit être améliorée. Tout ça pour que le réseau soit de meilleure qualité », précise Mme Laforge.
Puis, le réseau cyclable devra être bien connecté. Par exemple, le sentier de l’Ardoise, entre Bonsecours et Racine, n’est relié à aucun autre réseau cyclable.
La MRC entend aussi créer des connexions entre les municipalités.
La troisième orientation, c’est de développer une activité économique qui rimera avec le vélo. On souhaite ainsi solliciter la participation des entreprises en faveur du développement du vélo.
« Nous voulons créer des événements, des circuits et des occasions pour que les gens puissent faire du vélo dans la MRC. Par exemple, cet été, comme projet pilote, nous avons créé des visites de fermes à vélo », raconte la coordonnatrice.
Selon le plan directeur, le réseau cyclable régional de la MRC est un actif de grande valeur. Toutefois, des investissements sont nécessaires pour améliorer la qualité du réseau. Le budget annuel requis est estimé à 200 000 $, alors que le budget actuel est de 130 000 $. Le déficit d’entretien annuel est donc estimé à 70 000 $. À cela s’ajoutent des travaux spéciaux et urgents à réaliser sur le chemin de la Rivière et la zone inondable du sentier de la Rive, estimé temporairement à 180 000 $.
« Le développement du réseau cyclable va bon train. Il y a une volonté politique. Il y a par ailleurs du financement accessible. Nous avons le vent dans les voiles », termine Mme Laforge.