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9 avril 2022 - 04:00

La Cuisine collective s’installe sur la rue Saint-Georges à Windsor

Par Ghislain Allard, Journaliste

Windsor — Supervisée par l’organisme Les Tabliers en folie, la cuisine collective s’installe à Windsor. Déjà, les installations du 59, rue Saint-Georges sont opérationnelles. Le grand public sera sous peu invité à se joindre à ce projet culinaire.

« Nous avons aménagé un endroit adapté pour les besoins de la cuisine collective. Avant, nous étions obligés d’emprunter des locaux au centre communautaire ou à l’école. Avec la pandémie, nous avons réalisé qu’il y avait de véritables besoins à Windsor », raconte Isabelle Forcier, directrice générale des Tabliers en folie.

Les activités ont commencé au début du mois de mars. « Depuis toujours, nous avons une collaboration avec l’éducation aux adultes pour des groupes ayant une déficience intellectuelle légère ou moyenne. Ça fait une dizaine d’années que nous cuisinons avec eux », de dire Mme Forcier.

La population en générale sera conviée à s’engager dans les activités de la cuisine collective sous peu. « À la suite de la parution dans le journal, nous allons procéder à une campagne de recrutement pour atteindre le grand public », souligne la directrice générale, tout en remerciant Guillaume Lussier, grand maître d’œuvre de la transformation du local qui accueille la cuisine collective. 

Les étapes

Quatre étapes composent le processus de la cuisine collective. Dans un premier temps, il y a la planification. « Les groupes, de deux à quatre personnes, regardent les spéciaux et ce qu’ils ont le goût de cuisiner. C’est là que l’on donne de l’information sur comment économiser en épicerie », précise Mme Forcier.

Les gens mettent donc en commun leur expérience et leur expertise, tout en séparant la facture d’épicerie. 

« Ici, tout ce que les gens ont à payer, ce sont les viandes fraîches, les fruits et les légumes. Tout le reste est fourni par l’organisme », insiste la directrice générale. 

La deuxième étape, ce sont les achats. Les gens vont à l’épicerie pour aller chercher les produits nécessaires à la cuisine collective. 

« Et puis, c’est la cuisson, sous l’œil attentif d’un intervenant. C’est là que la magie opère. Un superviseur accompagne le groupe tout au long du processus. Comme menu, ça peut être n’importe quoi qui respecte les bonnes habitudes de vie. Des groupes cuisinent une journée complète. D’autres se contentent d’une demi-journée », mentionne Mme Forcier, en ajoutant que ce rituel culinaire se répète pour chacun des groupes une fois par mois. 

Finalement, l’étape de l’évaluation permet de séparer les plats et de faire une analyse critique du travail accompli.

« Les personnes seules peuvent aussi se joindre à nous. Nous allons les intégrer à un groupe. C’est une excellente façon de briser l’isolement et de faire de nouvelle connaissance », soutient Mme Forcier, en avouant toutefois que les places sont limitées. 

La cuisine collective est aussi active à Richmond et à Saint-Denis-de-Brompton. Avant la pandémie, les Tabliers en folie géraient entre 25 et 30 groupes par mois. 

Et c’est gratuit… Les Tabliers en folie sont un organisme communautaire financé par le ministère de la Santé et des Services sociaux.

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