Roxanne Murray souhaite devenir conseillère dans le district no 5 à Windsor
Par Ghislain Allard
Journaliste
Windsor — Âgé de 34 ans, mère de trois enfants, Roxanne Murray tentera de se faire élire dans le district no 5 à Windsor lors des élections municipales du 2 novembre.
« Ç’a toujours été clair pour moi : j’aime la politique parce que ça peut me permettre de faire la différence. J’ai travaillé un an comme attachée politique pour le député André Bachand. Je ne pouvais pas faire les deux en même temps. J’ai donc choisi de me lancer en politique municipale », raconte la candidate dans le district no 5.
Elle habite à Windsor en 2016. Elle est actuellement à la recherche d’un emploi, d’un nouveau défi. « À partir du moment où j’ai mis les pieds à l’hôtel de ville comme inspectrice municipale, je savais qu’un jour j’étais pour faire de la politique à Windsor. J’ai rendu visite à la mairesse (Sylvie Bureau) et je lui ai confié mon rêve de la remplacer un jour, a raconté Mme Murray.
En fait, c’est son travail comme inspectrice municipale qui a déclenché son désir de se présenter aux élections municipales. « J’ai vu l’importance d’être engagé dans la communauté. J’ai été bénévole pour le comité de la famille. Quand je suis arrivée en 2016, j’ai fait du bénévolat pour la Maison de la famille. Je me suis dit que j’allais utiliser mon dynamisme de jeunesse pour changer les choses », raconte celle qui a travaillé pendant deux ans comme inspectrice municipale.
Aînés
Selon elle, l’administration municipale doit accorder plus de temps et d’effort aux aînés. « Ce sont des gens qui ne sont pas assez entendus. J’ai été préposé aux bénéficiaires durant onze ans et je suis tombée en amour avec cette clientèle-là. J’ai laissé mon job en CHLSD parce que je ne pouvais pas assez faire la différence. En politique municipale, c’est tout le contraire. On peut faire des choses concrètes, comme au niveau des installations et des activités », soutient Mme Murray.
Elle souhaiterait refaire vivre une fête de quartier. « Dans mon district, avant, il y avait une fête de rue. J’en entends parler depuis 2016. Les gens barraient les rues pour les festivités, dont des spectacles. Et nous avons un secteur tissé d’une façon très serrée. J’aimerais que cette attitude soit partagée dans les autres districts », mentionne-t-elle.
« À Windsor, il y a quelque chose d’unique. Tout le monde se connaît et tout le monde veut s’aider. C’est quelque chose qu’on ne retrouve pas dans les plus grosses municipalités. « J’espère que les gens pourront me faire confiance », a-t-elle conclu.