Alain Beaudin quitte la vie politique après 20 ans
Par Ghislain Allard
Journaliste
Windsor — Conseiller depuis 20 ans au siège no 6 à la Ville de Windsor, Alain Beaudin a pris la décision de quitter la vie politique et de ne pas se présenter lors des prochaines élections municipales du 2 novembre prochain.
« J’ai décidé de passer à autre chose. En 20 ans, il s’est passé plusieurs événements. J’ai travaillé pendant 16 ans dans les loisirs avant de me lancer dans les travaux publics pendant quatre ans. Ça fait 18 ans que je suis sur le conseil d’administration de Trans-Appel. Ça n’a pas été évident au cours des dernières années. Les changements de personnel et le manque de liquidité ont rendu la tâche plus difficile. Là, j’ai décidé de laisser ma place à quelqu’un d’autre », soutient M. Beaudin, dans une entrevue accordée au journal Actualités — L’Étincelle.
Il souhaite laisser la place aux plus jeunes. « Ça fait sept ans que je suis à la retraite. J’ai travaillé 34 ans à la compagnie Domtar. Là, je souhaite prendre une retraite complète », de dire le conseiller à la Ville de Windsor.
Il veut ainsi consacrer plus de temps à la famille. « Je veux être plus souvent avec ma conjointe et avec mes petits-enfants. Je souhaite faire du camping. Je veux faire des loisirs à temps plein. L’été, ça sera le camping et la moto ; il y aura aussi la chasse », souligne M. Beaudin.
Selon lui, il est rendu difficile de faire aujourd’hui de la politique avec le phénomène des médias sociaux. « Il y a juste du chialage sur les médias sociaux. C’est encore plus évident depuis la pandémie. Les gens sont très agressifs sur ces plateformes. Et ce qui est choquant, c’est que les gens ne veulent pas s’engager dans la vie communautaire de façon active. Je veux vraiment passer à autre chose », mentionne-t-il.
« J’ai fait ma part. Je vais laisser à d’autres la possibilité de s’impliquer. De plus en plus, c’est difficile à gérer. Nous avons souvent de beaux projets, mais, s’il n’y a pas de subvention, c’est impossible à réaliser. On ne peut pas taxer le monde sans arrêt. Et les autres gouvernements sont moins généreux sur les subventions. Les prix ont par ailleurs doublé. Lorsqu’on fait faire des soumissions, les prix ont littéralement explosés », déplore M. Beaudin.
« Nous avons toutefois une très belle équipe en poste à l’hôtel de ville », termine le conseiller au siège no 6.