Camp St-Pat’s à Stoke : les négociations se poursuivent
Par Ghislain Allard
Journaliste
Stoke — La Fondation Papillon (Société pour les enfants handicapés du Québec) demande 1,8 M$ pour que la municipalité de Stoke puisse faire l’acquisition du terrain de l’ancien camp St-Pat’s. La municipalité s’est associée à Nature Cantons-de-l’Est pour négocier cette affaire.
En fait, Nature Cantons-de-l’Est pourrait injecter 400 000 $ dans le projet d’acquisition. « Et l’organisme recherche toujours d’autres donateurs pour conclure la transaction », précise Luc Cayer, maire de Stoke.
Lors d’une rencontre d’information tenu le 2 avril dernier, les autorités municipales ont soumis le projet à la population. Dans la salle, parmi ceux et celles qui se sont exprimés, une majorité de citoyens étaient en faveur du projet.
Dans les médias sociaux, un groupe de citoyens s’est formé dans le but de mettre en place des activités de financement voué à la réalisation du projet.
À l’opposé, plusieurs payeurs de taxes ont déjà signifié leur désaccord en lien avec cette acquisition en raison de l’impact qu’aura le projet sur les comptes de taxes.
En fait, si la municipalité va de l’avant avec le projet, elle devra aller en règlement d’emprunt. Ainsi, les opposants auront l’occasion de s’opposer en signant le registre. Si le nombre de signatures est suffisant, la municipalité pourra alors tenir un référendum.
Ce terrain vacant, d’une superficie de 75 hectares, présente selon plusieurs un potentiel pour l’aménagement d’un parc public et d’un accès au lac. Il serait alors possible de conserver et de valoriser son marécage.
En fait, la municipalité a entrepris une réflexion approfondie quant à la possibilité d’acquérir un terrain situé en bordure du lac Stoke, propriété de la Fondation Papillon.
Dans ce sens, le conseil municipal avait décrété l’imposition d’une réserve pour fins publics, lui permettant ainsi de bénéficier d’une certaine période pour étudier le projet et sonder la population quant à son acceptabilité sociale.
D’une façon concrète, avec les chiffres actuels, les contribuables devront payer 120 $ de plus par année sur leur compte de taxes sur une période de 20 ans si le conseil va de l’avant avec l’acquisition.
En 2024, l’évaluation municipale était de 1 M$ pour ce terrain.
C’est Nature Canton-de-l’Est qui a le mandat de négocier avec la Fondation Papillon.
« Les négociations se poursuivent. La municipalité de Stoke s’intéresse depuis longtemps à ce site. Depuis plusieurs années, nous étions en pourparlers avec la Fondation Papillon afin de convenir d’un partenariat pour offrir un accès à la population. Malheureusement, les négociations se sont interrompues abruptement, mettant ainsi en péril nos aspirations », de dire le premier magistrat.
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