Semaine du manufacturier
Table de discussion sur la valorisation de l’emploi
Par Ghislain Allard
Journaliste
Valcourt – Une table de discussion visant à valoriser les emplois du secteur manufacturier et à favoriser l’attraction locale et internationale dans le but de pallier la pénurie de main-d’œuvre s’est tenue à Valcourt le 4 avril dernier.
Cette initiative de Manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ) a lieu dans le cadre de la Semaine du manufacturier. Plusieurs personnalités ont pris part à l’activité, dont Andréanne Larouche (député de Granby), Pierre Tétrault (maire de Valcourt), André Bachand (député de Richmond), Carl Beauparlant (directeur des ressources humaines et des opérations chez BRP), Véronique Caron (directrice des ressources humaines chez Domtar, usine de Windsor) et Jessica Mackey (directrice des ressources humaines chez Verbom).
Au cours de cette séance de discussion, il a notamment été question de requalification de travailleurs, de hausse du taux de diplomation (surtout dans des secteurs porteurs) et de transformation numérique des entreprises pour contrer les effets de la pénurie.
« Le gouvernement du Québec prend très au sérieux la pénurie de main-d’œuvre qui sévit actuellement. On met en place les programmes nécessaires à l’amélioration de la situation et l’argent est au rendez-vous. Nous voyons déjà des résultats, mais ce n’est pas quelque chose qui se règle très rapidement, il faut se donner du temps. L’immigration fait partie de la solution, mais ce n’est pas une solution miracle. Il faut également accélérer le virage numérique de nos usines », souligne André Bachand.
Présentement, les entreprises québécoises sont moins productives parce qu’elles ne sont pas automatisées. Lors de la mise à jour économique de l’automne passé, le gouvernement du Québec a annoncé des investissements totaux de 2,9 milliards $ pour améliorer les conditions de travail des employés, accroître la diplomation et le développement des compétences, encourager le retour des retraités sur le marché du travail et favoriser l’attraction de travailleurs étrangers.
Lors du dernier budget, présenté en mars, il a ajouté 450 M$ sur cinq ans pour poursuivre le virage numérique.
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