« L’argent est là ! » —Le député Bachand
Par Ghislain Allard
Journaliste
Actualités – L’Étincelle — Les gouvernements sont là pour accompagner. Les programmes existent. Il ne manque souvent que les terrains et les promoteurs pour tenter de régler cette crise du logement qui n’épargne pas les MRC des Sources et du Val-Saint-François. À court terme, il n’y a que peu d’espoir…
« L’argent est là. Les programmes aussi. En quatre ans, Québec a annoncé 4,5 milliards $, mais cette somme n’est pas dépensée. Il y a eu la pandémie. Il y a aussi la hausse des coûts des matériaux qui fait en sorte que les logements privés ne sont tellement pas abordables que les gens décident de ne pas construire parce qu’ils ne pourront pas louer », mentionne le député Bachand.
Il existe entre autres le Programme d’investissements de création rapide de logements, une entente fédérale — provinciale. « À Val-des-Sources, on a annoncé il n’y a pas longtemps, un vingt logements abordables pour personnes âgées (25 % du revenu). Il y a un autre projet de coop qui sera lancé sous peu. Ces projets libèrent des appartements pour d’autres personnes. », de dire le député.
Selon lui, à court terme, il y a peu de solutions pour la pénurie de logements « Mais, dans les deux MRC, les projets s’en viennent. Ils devraient être confirmés cette année. Il y a des projets qui s’en viennent entre autres dans la région de Windsor, de Valcourt et de Richmond. Nous voulons insuffler un vent de construction, mais en même temps, il faut que les logements soient abordables. C’est pour ça que nous continuons à mettre de l’avant des programmes comme AccèsLogis ».
Il s’agit d’une problématique globale et très complexe. « Les argents sont là. Le fédéral a mis de l’argent, nous (provincial) avons mis de l’argent. Les municipalités sont prêtes à embarquer. Mais, ça commence par l’achat d’un terrain et il faut qu’un entrepreneur soit prêt à développer », insiste le député à l’Assemblée nationale.
Et ça peut-être du coopératif, des subventions à l’aide au logement, du privé multifamilial et de l’unifamilial.
« Avant tout, ce que nous devons faire, c’est d’augmenter l’offre de logements. En bas de 2 % de taux d’inoccupation, il y a un déséquilibre. Ça prend entre 3 % et 4 % pour avoir un roulement adéquat des logements », explique M. Bachand.
Selon lui, les municipalités doivent faire l’acquisition de terrains qu’ils pourront revendre aux promoteurs à des prix abordables avec obligation de construction à l’intérieur de deux ans.
« C’est intéressant de voir une municipalité qui prend le contrôle de son développement immobilier pour ramener les coûts le plus bas possible », termine le député.
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