Boucherie Coutu et Frères : « Les petits gars travaillent fort »
Bonsecours - « Les petits gars travaillent fort », déclare en riant Vanessa Campbell-Nadeau, cheffe emballeuse à la Boucherie Coutu et Frères et conjointe de Pascal Coutu, le fondateur de l’entreprise. Celui-ci a toujours voulu être boucher, élevé sur une ferme porcine à Ste-Anne-de-la-Rochelle. À 19 ans, avec en poche son DEP en boucherie, il obtient son permis pour fonder son entreprise à Roxton Falls, dans une annexe à la maison. Il engage son premier employé en 2010.
En 2011, il s’associe à ses deux frères Adam et Francis. Il achète un vieil abattoir à Bonsecours et en fait le magasin de l’entreprise, incorporée sous le nom Boucherie Coutu et Frères. L’ancien bâtiment de Roxton Falls devenant vraiment trop petit, on commence un agrandissement majeur au bâtiment de Bonsecours en 2019. Frigidaire à carcasse, grand congélateur et salle de découpe, tout est installé pour permettre le déménagement de toutes les activités à cet endroit en 2020.
Ne suffisant pas à la demande, on engage d’autres employés : 3 bouchers (plus Pascal) et deux emballeuses sont sur le plancher avec les actionnaires. Une cuisinière permet de mettre en marché des plats cuisinés. Même la grand-maman vient donner un coup de main avec ses « recettes secrètes » de tourtière, pâté mexicain, tartes au sucre et autres ! En tout, 12 personnes travaillent à l’entreprise, côté magasin et salle de coupe.
Outre les ventes sur place la Boucherie Coutu et Frères est présente à travers ses produits dans les dépanneurs et magasins généraux de la région et dans quelques épiceries. La pandémie « Ça ne nous a pas vraiment affectés ! », dit Vanessa Campbell-Nadeau. « En fait, on ne suffit pas à la demande. », ajoute-t-elle. « Les clients réguliers réservent leur date de débitage et de découpe plusieurs mois à l’avance. En fait après les grands travaux d’agrandissement de 2019-2020, notre principal défi c’est de trouver de la main-d’œuvre et c’est difficile, car boucher n’est pas un métier reconnu. »
Texte par André Pelchat, journaliste collaborateur
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