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Bandes d’étanchéité de MX Windsor

durée 10 décembre 2019 | 04h00

Par Roger Clavet

Windsor - Il y a environ 3 000 morceaux de caoutchouc qui entrent dans la fabrication d’un véhicule automobile. Et les chances sont grandes pour que le vôtre en contienne de chez MX Windsor, sous-traitant de Waterville TG, fabricant de bandes d’étanchéité.

Il suffit d’accompagner Bruno Dupuis, vice-président et copropriétaire, pour vous en convaincre. Et si, en général, les silhouettes et la mécanique des véhicules automobiles ont beaucoup changé au fil des ans, leurs châssis ont peu évolué.

 « Le contour des portes, par exemple, reste le même. Tiens, ici, les bandes en caoutchouc sont pour une porte de fourgonnette Toyota Sienna », reconnaît notre guide, capable de distinguer, juste à tâter les moulages, les différents véhicules. 

Autour de nous, des serpentins de caoutchouc se tortillent au bout de leurs attaches. Ils se retrouveront bientôt dans les contours de portières, de fenêtres, du capot, du parebrise, des ailes ou de la valise d’un véhicule utilitaire sport, d’une berline, d’une fourgonnette ou d’un camion intermédiaire.  

Il faut dire que les 290 employés de MX Windsor, à Windsor et Coaticook, connaissent le caoutchouc sous toutes ses coutures, eux qui le contorsionne à longueur de journée et à qu’ils y donnent la forme voulue.  

« Par extrusion, ils compressent le matériau, une espèce de pâte qu’ils manipulent comme une crêpe, pour en faire une espèce de spaghetti tout d’un bout qu’ils enfilent dans une machine », précise Bruno Dupuis, dans son langage toujours aussi imagé. 

Le grand défi du recrutement  

Mais le grand défi de MX Windsor, comme c’est le cas pour un bon nombre d’entreprises du secteur manufacturier, demeure le recrutement.

« Idéalement, nous aurions besoin d’au moins 5 à 10 employés. Nous sommes prêts à les former. Tout ce que l’on demande, c’est d’avoir de la dextérité manuelle et une bonne santé », résume Bruno Dupuis.

Créé en 2002, MX Windsor connaît un essor constant. Ce succès n’est pas accidentel. Il repose sur l’atteinte de trois cibles de production : la qualité du produit, la livraison client et le taux de présence au travail. 

« Car ici, au lieu de mesurer l’absentéisme, on valorise le taux de présence. Et quand les trois cibles sont atteintes, tous les mois, je paie la pizza ou le poulet à toute l’usine », rigole Bruno Dupuis.

Avis aux intéressés : pour qui sait tortiller le caoutchouc comme une crêpe ou l’étirer comme du spaghetti, pizza ou poulet garantis !

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