Résidus miniers : Les communautés de Thetford Mines et d’Asbestos ont eu raison
Asbestos - Le 18 octobre dernier, le gouvernement du Canada a rendu public le règlement sur le bannissement de l’amiante au Canada. Il s’agit ni plus ni moins d’une décision politique qui ne tient aucunement compte de la différence qui existe entre la fibre chrysotile et les fibres de type amphibole au niveau de dangerosité réelle pour la santé des personnes. Il s’agit par conséquent d’une décision très questionnable surtout du fait que de nombreuses études scientifiques publiées au cours des dernières années n’invitent ni ne soutiennent le bannissement de la fibre de type chrysotile.
Un règlement moins contraignant que le voulaient les anti-amiantes
Mentionnons que le règlement comporte plusieurs exemptions tels les mines, l’industrie militaire, le nucléaire et les usines de chlore qui se voient accorder des dérogations de longue durée. De plus, il est important de comprendre que l’amiante et les produits qui en contiennent ayant été utilisés avant la mise en vigueur de la nouvelle règlementation ne sont pas visés non plus.
Bonne nouvelle : les haldes de résidus seront exploitées
Il faut rappeler que les communautés vivant dans les régions Asbestos et Thetford Mines avaient exigé du gouvernement canadien que la mise en valeur et l’exploitation des haldes de résidus miniers de serpentine ne soient pas soumises aux exigences d’une future règlementation. Leur voix a été entendue.
La gestion responsable attire toujours les foudres des anti-amiantes!
Le fait que le règlement soit moins contraignant a relancé les anti-amiantes sur le sentier de la guerre tous azimuts. Le MPCQ ne peut que déplorer que ces militants refusent un véritable dialogue avec le milieu, voire avec les autorités gouvernementales, au-delà des slogans et de l’alarmisme.
Mais les communautés sont résilientes et tiennent bon
Ce qui est déplorable de l’attitude destructive des anti, c’est le mal qu’ils souhaitent causer aux communautés qui ont la ferme volonté de se bâtir un avenir à partir de leur héritage minier. Ces communautés connaissent mieux que quiconque les façons de travailler sécuritairement avec la ressource. Elles continuent de défendre leurs projets contre ceux qui tentent sans fin d’influencer les autorités gouvernementales afin de contrecarrer les projets porteurs d’emplois et d’avenir. L’intention des militants de l’apocalypse anti-amiante est claire: obtenir l’alourdissement des règles, la multiplication des entraves administratives, harceler, abuser, faire une mauvaise presse pour que les promoteurs mettent fin à leurs projets. Aujourd’hui le projet d’Alliance Magnésium avec l’appui des gouvernements du Québec et du Canada est solidement sur les rails et il y a lieu de s’en réjouir.
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