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Saint-Denis s’apprête à poursuivre la guerre aux espèces envahissantes dans ses lacs

durée 31 décembre 2021 | 04h00
Par Ghislain Allard

Journaliste

Saint-Denis-de-Brompton (GA) – Les autorités municipales de Saint-Denis-de-Brompton se préparent à reprendre la guerre contre les espèces envahissantes dans ses lacs. 

Pour ce faire, lors de la dernière séance du conseil, les élus ont adressé diverses demandes à différents ministères pour obtenir les autorisations nécessaires.

Ainsi, si le gouvernement donne le feu vert, Saint-Denis-de-Brompton poursuivra ses efforts pour empêcher la prolifération des espèces envahissantes, principalement le roseau commun (phragmite), en procédant à de l’arrachage manuel et à du bâchage dans le lac Caron. 

« L’aménagement d’un corridor de nage dans le lac est également prévu. La densité des plantes aquatiques est trop forte pour la pratique de la majorité des activités nautiques dans le lac », souligne l’inspectrice municipale en environnement à Saint-Denis-de-Brompton, Lysandre Bélanger.

Selon elle, c’est un lac de faible profondeur idéal pour les plantes aquatiques qui y prolifèrent.

Comme chaque année, les travaux se dérouleront à l’été 2022 et coûtent annuellement environ 4500 $. Le projet sera coordonné par l’Association des propriétaires riverains du lac Caron.

Corvées 

« Chaque été, il y a deux grandes corvées de deux jours chacune, une pour l’arrachage manuel des plantes aquatiques au fond du lac et l’autre pour le fauchage ainsi que le bâchage du roseau commun en rive », précise Mme Bélanger.

Tout au long de l’été, les riverains procèdent à d’autres interventions devant leur résidence pour maintenir le corridor de nage et pour contrôler l’apparition de roseau commun sur leur rive. 

« Le plus gros qui reste à faire est le contrôle des colonies de roseaux se trouvant sur l’ile et sur la presqu’ile du lac Caron », mentionne l’inspectrice municipale en environnement.

 Les interventions pour le roseau consistent à arracher les plants, ou à les couper le plus près du sol, et à recouvrir le sol avec une bâche épaisse pendant au moins trois ans. 

« En 2022, l’association prévoit procéder à des tests de plantation d’espèces pouvant faire compétition au roseau sur les parcelles bâchées il y a trois ans », affirme Mme Bélanger.

Les résidus de roseau commun sont soit séchés et brulés sur place par l’Association, ou transportés sur un site dédié à cet effet. Les plantes exotiques envahissantes doivent être disposées conformément au règlement provincial.

Par ailleurs, Saint-Denis-de-Brompton poursuivra sa lutte contre la prolifération du myriophylle à épi dans le lac Brompton.

Dans ce sens, des toiles de jute seront étendues au fond de l’eau, une opération similaire à 2021. Cette opération est coordonnée par les associations en collaboration avec le RAPPEL.

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