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13 mars 2023 - 04:00

Dans l’atelier de Frederick Simpson Coburn

Par Ghislain Allard, Journaliste

Melbourne – Le Musée des beaux-arts de Sherbrooke présente, jusqu’au 23 avril, l’exposition « Dans l’atelier de Frederick Simpson Coburn ».

Originaire de Melbourne, Frederick Simpson Coburn (1871-1960) est un artiste qui a su mettre en valeur les paysages de la région des Cantons-de-l’Est.

Avec 1180 œuvres et artefacts, il s’agit du un cinquième de la collection du Musée. « C’est vraiment un artiste qui est majeur. C’est dans notre mission de mettre de l’avant les artistes de la région. C’est un bel exemple d’un artiste qui a fait une carrière internationale. Les Cantons-de-l’Est étaient son sujet privilégié », soutient Frédérique Renaud, conservatrice au Musée des beaux-arts de Sherbrooke et commissaire de l’exposition « Dans l’atelier de Frederick Simpson Coburn ».

Il se forme dans les grandes Académies européennes de la fin du XIXe, notamment à Anvers et à Londres, avant de revenir s’établir au Québec, en raison de la guerre en Europe, dans la maison familiale.

Le Musée propose aux visiteurs un voyage dans l’univers de création de l’artiste par la découverte de nombreux artefacts et œuvres choisies de la collection F. S. Coburn, ainsi qu’une mise en scène reconstituée de plusieurs de ses espaces d’atelier, à travers le temps.

« Dans l’exposition, il n’y a presque pas d’œuvres qui sont terminées. Il y a plusieurs croquis. Nous avons refait son espace d’atelier dans la salle d’exposition. C’est ça qui guidait le choix des œuvres dans l’exposition. Nous présentons donc le processus de création. Il y a eu des choix difficiles à faire. J’ai vraiment un faible pour les croquis. Coburn était un fin observateur. Il faisait apparaître une image en quelques coups de crayon. L’exposition nous permet d’entrer dans son univers », de dire Mme Renaud.

« Je fais beaucoup de route dans les Cantons-de-l’Est. Souvent, je passe à un endroit et là je me dis je suis dans un Coburn. Ce sont les petites montagnes, le jeu de la neige, le jeu des nuages ; il a vraiment rendu hommage à sa région natale », souligne Michel Forest, muséologue.

L’hiver canadien et les vallons des Cantons-de-l’Est deviendront ses sujets de prédilection. Coburn se distingue de ses contemporains par son travail d’illustrateur, collaborant notamment avec le poète William Henry Drummond et Louis Honoré Fréchette. Il se consacre à l’illustration de 1890 à 1916, ce qui influencera grandement sa pratique picturale par la suite.

Il a d’ailleurs eu beaucoup de contrats, dont certains avec Edgar Allan Poe.

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