Un piano public en plein air au centre-ville de Richmond
Par Ghislain Allard
Journaliste
Richmond – Dans le but de créer de l’animation, la Ville de Richmond installera, dès le début juin, un piano public en plein air sur la Place René-Thibault au centre-ville.
S’inscrivant dans un mouvement artistique qui se manifeste partout dans le monde, ce piano public pourra divertir les pianistes et les citoyens autour d’une rencontre musicale sur fond de touches noires et blanches.
Les instigateurs du projet souhaitaient une activité qui puisse s’animer par elle-même. « Ce n’est pas nécessairement telle journée, telle heure. Les gens y vont quand ils le souhaitent », souligne François Séguin, directeur des loisirs à la Ville de Richmond.
Déjà à cet endroit, il existe les Vendredis en folie où des chansonniers animent les lieux depuis déjà plusieurs étés. « Le piano public en plein air s’inscrit dans cette volonté d’animer le centre-ville. L’été dernier, nous avons aménagé un placotoire sur la petite terrasse dans le coin du parc », raconte le directeur des loisirs à la Ville de Richmond.
En échange, les autorités municipales demandent aux pianistes de remettre la bâche de protection après l’utilisation. « Le piano sera sans doute installé dans le pavillon du parc. Il sera donc doublement protégé contre les intempéries et contre les caprices de Dame nature », ajoute M. Séguin.
« Nous voulons vraiment redynamiser le centre-ville. Ce genre de projet nous aide à atteindre notre objectif. Nous ne sommes pas propriétaires de tout le centre-ville, mais, lorsque c’est possible, nous ajoutons des éléments pouvant stimuler l’animation des lieux. Nous voulons que les gens s’en servent. Le piano interviendra dans le quotidien des gens qui, par exemple, promènent leur chien dans le parc. », de dire le directeur des loisirs
Et M. Séguin ira pianoter cet été sur la Place René-Thibault. « Je ne suis surtout pas un pianiste professionnel, mais c’est certain que je vais m’y présenter au moins une fois. »
De plus, le piano en bois d’acajou a été acheté à Richmond, chez Daniel Custeau, antiquaire. La bâche a été confectionnée sur mesure par le cordonnier de la place.
Au total, le projet a coûté 1000 $. « Ce ne sont pas des projets d’un million de dollars, mais ça met de la vie dans la communauté », mentionne M. Séguin.
« Dans le contexte actuel, nous voulons encourager encore plus l’achat local. C’est une priorité pour nous », termine M. Séguin.
L’idée provient du directeur général adjoint à la Ville de Richmond, Louis-Philippe Caron.
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