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Pandémie et retour au bercail…

durée 7 juin 2021 | 04h00
Mireille Frégeau
Par Mireille Frégeau

Journaliste

Racine (MF) - L’artiste multidisciplinaire Philippe Descoteaux-Barrette, 28 ans, s’inscrit dans le mouvement underground, c’est-à-dire alternatif, expérimental et d’avant-garde. Tant du côté du land art et des œuvres éphémères ou via des performances urbaines inédites, il aime bien frôler le bord du précipice ! Après avoir passé une décennie dans l’Ouest canadien ainsi qu’à Montréal, il revient aux sources…

Philippe a fait ses premières découvertes artistiques pendant l’enfance. « À l’âge de dix ans, j’ai suivi un cours de création avec une prof formidable qui m’a aidé à prendre confiance en moi, se souvient-il. Au même moment, j’ai reçu une trousse de peintre, et depuis, je n’ai jamais arrêté ! Le mouvement surréaliste m’a beaucoup fait vibrer. Ça semble n’avoir ni queue ni tête, mais ça a beaucoup de sens pour moi ! J’utilise plusieurs techniques et matériaux : l’huile bien sûr, mais aussi le pastel, l’acrylique et l’aérosol. Je fais aussi de la sculpture, de la céramique, du tatouage et du collage. Sans oublier la performance, ça, j’adore ! Autant que faire se peut, j’essaie de travailler avec des matières recyclables, histoire de ne pas polluer. On s’entend qu’en art, il est facile d’utiliser plein de produits polluants. Je recycle des matières plastiques et je songe à fabriquer mes propres pigments. »

Bien placé pour parler des bénéfices qu’apporte l’art dans l’enfance, Philippe poursuit : « La créativité est un véritable support. D’abord, c’était un exutoire. Une façon de guérir quelques bobos et de gérer l’anxiété. De fait, l’art m’a toujours aidé à avancer dans ma vie en général. C’est une passion, un plaisir ! La nature m’inspire beaucoup. J’affectionne la vérité toute crue, l’aspect organique des choses. Ce n’est pas un hasard si je raffole des plantes et du jardinage ! Insérer le concret dans l’abstrait, créer comme dans un rêve, à la limite du réel et de l’irréel… voilà le bonheur ! »

 

Sur un fil d’équilibriste !

Philippe ne fait jamais dans la demi-mesure, et il carbure à défier les stéréotypes. Réaliser des performances, voilà son truc : « Il s’agit de créer une atmosphère étrange, déstabilisante. Dans l’une d’elles, j’avais représenté le sol d’une forêt qui brulait. J’étais caché dans une boite enfumée, et j’en suis sorti au bout de quatre heures en rampant, complètement nu ! Je renaissais de mes cendres ! Quand on est à bout physiquement, les émotions surgissent sans que vous les attendiez… Une forme de transe où tout devient possible ! »

Au début de la pandémie, il est revenu à Racine, sans regret aucun. « Je ne crois pas retourner vivre à Montréal même si j’aime beaucoup cette ville. Renouer avec la nature me fait le plus grand bien. Je me sens davantage zen ! Et beaucoup moins confiné qu’en ville », conclut l’artiste.

Pour admirer son univers éclaté, rendez-vous le 11 juillet à la Maison de la Culture de Racine.

facebook.com/philippe.descoteauxbarrette

instagram.com/PhilDBarrette/

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