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Centre de L'Ardoise de Richmond. Une incursion dans l’étonnant univers de Louise Lavigne

durée 14 septembre 2015 | 03h33

Richmond – Jusqu’à la fin de la saison, le Centre d’interprétation de l’ardoise accueille l’artiste multidisciplinaire Louise Lavigne. Ayant pour titre « À la porte du non-dit ou l’envers du décor », l’exposition réunit des peintures, des sculptures et des dessins de cette artiste de Richmond.

Les peintures de visages sont tirées du propre visage de l’artiste, selon une technique généreusement partagée par Francine Péloquin, artiste en arts visuels d'Ulverton. Ces peintures expriment un moment d'intense présence, une intimité surprise comme l'on regarde une photo prise à l'insu d'une personne. La théâtralité de la pose est amplifiée par le choix du peu de couleurs, où l'espace n'est occupé que par l'expression de ces visages dénudés. Nous devenons voyeurs de l'intime, où toutes les expressions sont sculptées par les déchirures de papiers encollés et parfois plissés sur la toile.

Quant aux sculptures, celles de jute et de cire, elles sont longilignes, à peine sculptées, ludiques, relevant elles aussi d'une forme de théâtralité, non dans l'expression, car les visages sont à peine définis, mais dans la longueur des formes. Une douce et vivante démesure, à l'instar de certains personnages de cirque. Sans prétention, ils peuvent costumer les murs, les habiter comme une scène de théâtre.

Les dessins, quant à eux, oscillent entre abstraction et réalité, mais ils ne sont que rarement de réels dessins d'observation. Il s'agit d'un langage avec lequel elle se bat depuis des années et témoigne d'un moment de grâce entre ses difficultés à rendre, à la fois, le réel et l'expression de l'intime.

Pour voir admirer les œuvres de Louise Lavigne, on se présente du mercredi au dimanche de 10 h à 17 h au Centre d'interprétation de l'ardoise de Richmond, 5, rue Belmont et l’on en profite pour faire la visite guidée de l’exposition permanente consacrée au riche patrimoine qu’a légué à notre région l’industrie ardoisière à partir de 1850.

Le Centre d’interprétation de l’ardoise de Richmond bénéficie du soutien financier du le ministère de la Culture et des Communications du Québec. L’ardoisière de Kingsbury et Ardobec d’Asbestos sont également de fiers partenaires de cette institution qui célébrera son 25e anniversaire l’an prochain.

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