Exposition hommage à Frederick S Coburn
Sherbrooke - À compter du samedi 30 janvier prochain, le Musée des beaux-arts de Sherbrooke présente une exposition hommage à Frederick Simpson Coburn. L’exposition donne à voir une facette moins connue de l’œuvre de Coburn, ses portraits. L’événement se poursuit jusqu’en mai 2010 et le vernissage, en présence de Madame Tery Coburn, petite-nièce de l’artiste, aura lieu le samedi 30 janvier à 17h.
L’exposition : L’exposition est organisée par le Musée des beaux-arts de Sherbrooke pour commémorer le 50e anniversaire du décès de Frederick Simpson Coburn, natif des Cantons-de-l’Est, et propose une exposition d’une cinquantaine de portraits réalisés par l’artiste. Ces huiles, dessins et illustrations sont puisés à même l’imposante collection d’œuvres de cet artiste conservée au Musée, la plus importante collection au Canada.
Frederick Simpson Coburn (Upper Melbourne, 1871-1960) est doté d’une solide formation académique. À Montréal, il étudie au Conseil des arts et manufactures, qui place l’accent sur une formation artistique d’ordre pratique, ce qui lui permettra de très bien gagner sa vie comme illustrateur. Il séjourne ensuite près de 25 ans en Europe, où il étudie notamment à Berlin, à Londres, à Paris et à Anvers. De retour au pays, Frederick Simpson Coburn se fait connaître par ses peintures traditionnelles de scènes d’hiver, qui se vendent très bien. C’est au cours des années 1930, alors que la critique souligne que l’artiste se renouvelle peu, que Coburn revient à son intérêt des années 1890 : le nu et le portrait. Il peint alors plusieurs portraits de son épouse Malvina Scheepers. Puis, après le décès de celle-ci, il s’intéresse à la danse. C’est alors que la danseuse Carlotta, de son vrai nom Charlotte Lavoie, devient en quelque sorte sa muse. La critique accueille bien cette nouvelle thématique de Coburn, bien qu’il continue à peindre des scènes hivernales tout au long de sa carrière.
Les notes biographiques : Né à Upper Melbourne, dans les Cantons-de-l’Est en 1871, Coburn a publié à l’âge de 17 ans ses premières illustrations dans The Dominion Illustrated. L’année suivante, il se rend en Europe où il étudie et travaille jusqu’à l’aube de la première guerre mondiale. Ses illustrations des œuvres notamment de Fréchette, de Dickens, de Tennyson et de Poe sont publiées en Europe, au Canada et aux États-Unis. En outre, il publie régulièrement dans le McClure’s Magazine, le Harper’s Weekly, le Harper’s New Monthly Magazine, The Monthly Illustrator, le Scribner’s Magazine et fait même la page couverture du Life. L’influence de sa formation européenne se remarque au premier coup d’œil : une subtilité dans la représentation, une sensibilité dans l’évocation, un profond respect dans le choix des sujets. Il est décédé dans son village natal en 1960.
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