Exposition du Cercle des fermières de Windsor
Une trentaine d’exposants y ont participé !
Par Ghislain Allard
Journaliste
Windsor — Le Cercle des fermières de Windsor a tenu son exposition annuelle le 2 novembre au Centre régional Le Bel Âge, situé sur la 6e Avenue. Une trentaine d’exposants ont pris part à l’événement.
« Nous avons vraiment fait une très belle exposition. Entre autres, il y avait une dentelière qui nous a montré comment on fait de la dentelle. Il y avait aussi un métier à tisser pour que les gens puissent l’essayer. Les gens ont pu rencontrer plusieurs exposants », souligne Carole Vigneux, responsable des communications au Cercle des fermières de Windsor.
Il s’agissait en fait d’un rendez-vous mettant de l’avant le savoir-faire, la créativité et la passion de ses membres. Les visiteurs ont pu voir des pièces uniques, réalisés avec minutie et cœur, qui témoignent d’un patrimoine artisanal toujours bien vivant.
« Cette exposition annuelle est notre principale activité de financement pour nous aider à faire nos bonnes œuvres, à avoir notre local et à payer nos assurances. En fait, c’est notre seul moyen de financement », mentionne Mme Vigneux.
« Nous travaillons très fort pour que cette exposition poursuive son chemin. Grâce à ce travail, nous avons accueilli cinq ou six nouveaux membres », affirme-t-elle.
En fait, ce ne sont pas uniquement les fermières de Windsor qui exposaient. Des gens de Richmond, de Stoke, de Sherbrooke et de Lac-Mégantic ont loué des tables à l’occasion de l’exposition annuelle des fermières de Windsor.
« Cette année, nous avons eu un peu moins de monde. Mais, selon les exposants venant d’ailleurs, cette baisse a été constatée un peu partout en province. Les gens ont peut-être un peu moins d’argent à dépenser », admet la responsable des communications.
La mission première du Cercle des fermières de Windsor est de contrer l’isolement. « Nous donnons aussi à certaines causes. Entre autres, pour la Fondation du rein, nous avions tricoté des bonnets et des pantoufles. En dialyse, les gens ont froid. Nous avons aussi brodé des doudous pour les enfants de la DPJ. Nous cherchons à développer les compétences chez les femmes.
Au cours de la dernière année, la Ville de Windsor a octroyé gratuitement un local à l’organisme au centre communautaire de la rue Saint-Georges. « Ça nous a permis d’offrir des heures supplémentaires. Nous n’avons pas encore fait l’ouverture officielle », termine Mme Vigneux.
