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Période charnière pour la SPA de l’Estrie

durée 8 juillet 2024 | 04h00
Par Ghislain Allard

Journaliste

Val-Saint-François — Avec la période des déménagements, la Société protectrice des animaux de l’Estrie s’engage dans une période charnière où les abandons se multiplient de façon récurrente.

« Les abandons sont assez constants dans l’année. Il y a toutefois une hausse remarquée dans la période du 1er juillet. Il y a beaucoup d’appels pour des animaux errants. Cependant, à la SPA, nous débordons à l’année », affirme Alexis Savoie, porte-parole de la SPA de l’Estrie.

Alors que le refuge de la rue Sauvé est presque à pleine capacité, on craint de recevoir des animaux abandonnés par leurs propriétaires qui changent d’adresse. 

À l’heure de mettre sous presse, depuis le début de la présente année, la SPA a accueilli au refuge 878 chats et 239 chiens. « C’est similaire en ce qui concerne les chats. Du côté des chiens, c’est assez marqué comme augmentation. Nous parlons d’une hausse de 30 % », soutient M. Savoie.

Plusieurs facteurs expliquent cette hausse. « Les gens manquent de temps et de ressources. La hausse du coût de la vie est en partie responsable de cette augmentation. La crise du logement est un autre élément déterminant » de dire le responsable des communications à la SPA de l’Estrie.

Les clauses de baux interdisant les animaux dans les logements sont toujours permises et entraînent plusieurs centaines d’abandons chaque année.

« La SPA est un dernier recours. Quand il n’y a vraiment plus d’option, nous sommes là pour les gens. J’encourage les propriétaires à s’adresser d’abord à leur entourage pour une adoption, avant d’abandonner un animal. Il y a aussi des pensions animalières qui peuvent aider pendant un certain temps. Il y a entre autres le Jardin des animaux, un de nos partenaires importants. Ici, nous sommes confrontés à une liste d’attente, mais nous sommes en mesure de répondre à des urgences », mentionne M. Savoie.

À la SPA de l’Estrie, la direction dépense 75 000 $ par mois dans les soins vétérinaires pour soigner les animaux du refuge. De plus, l’organisme investi 30 000 $ pas mois pour nourrir les pensionnaires.

D’ailleurs, pour le commun des mortels, l’augmentation des soins vétérinaires n’est pas étrangère à la hausse des abandons. 

 

 

Pour ceux que ça pourrait intéresser, voici quelques fiches d’animaux qui sont au refuge depuis longtemps :

 

Marcus (à l’adoption depuis mars 2024) : https://spaestrie.qc.ca/fiche-adoption/marcus-2/

Rocky (à l’adoption depuis mars 2024) : https://spaestrie.qc.ca/fiche-adoption/rocky/

Thomas (à l’adoption depuis mars 2024) : https://spaestrie.qc.ca/fiche-adoption/thomas/

Louna (à l’adoption depuis février 2024) : https://spaestrie.qc.ca/fiche-adoption/louna/

 

 

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