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26 avril 2021 - 04:00

Le bonheur est dans le jardin

Mireille Frégeau

Par Mireille Frégeau, Journaliste

Saint-Denis-de-Brompton (MF) - Alors que son père, Réal Lambert, pionnier de l’horticulture en Estrie, a fondé en 1960 une des premières entreprises horticoles au Québec, Chantal, 58 ans, continue de porter bien haut le flambeau ! Celle-ci porte un amour immodéré pour la nature si belle et si riche des Cantons de l’Est. Rencontre…

Que ce soit pour l’aménagement de l’entrée, de la cour arrière, du patio, de la piscine, de l’aire de feu, de murets en pierre ou encore de berges, l’équipe de Paysagistes Chantal Lambert et associés réalise vos projets les plus raffinés. « J’ai toujours baigné dans cet univers, explique Mme Lambert. Ma mère était fleuriste à North Hatley et les anglophones lui demandaient de l’aide pour réaliser leur jardin. Pour la soutenir, mon père a mis la main à la pâte. Ce fut le début d’une grande aventure ! Pour ma part, j’ai étudié en urbanisme et mes premiers contrats concernaient des parcs urbains. » 

Au fil du temps, son entreprise est devenue une référence dans le domaine du paysage. Et en 2018, elle a accueilli deux jeunes associés : Michael Berger et Samuel Roy. « Nous formons une équipe d’une quinzaine de personnes, poursuit-elle. Nous sommes d’ailleurs en recrutement ! On cherche des gens qui aiment ce type de travail… et la planète ! » En effet, pratiques éthiques, respect de l’écosystème et biodiversité sont les valeurs qui inspirent l’imaginaire de ces paysagistes. 

 

Havre de nature

Plus d’une dizaine de leurs projets ont remporté des prix prestigieux au cours des dernières années lors du concours organisé par l’Association des paysagistes professionnels du Québec (APPQ). Comment vit-elle cette reconnaissance ? « On aime l’horticulture bien sûr, mais ce qu’on préfère par-dessus tout, c’est mettre nos plantes indigènes et notre patrimoine naturel à contribution. On a une vision sur notre région ! Un projet d’aménagement est toujours un processus, un cheminement. Au départ, c’est une page blanche. Répondre aux besoins des gens et embellir leur vie en créant une ambiance particulière, c’est gratifiant ! »

En temps de pandémie, y a-t-il davantage de demandes ? « Oui, l’extérieur devient autant sinon plus important que l’intérieur. S’approprier son terrain, s’y sentir bien, cultiver des fleurs, des herbes, un potager, bref, viser davantage d’autonomie, tout cela prend ici tout son sens. Et ça représente toujours une communion unique avec la nature… Je crois que les gens ont davantage conscience de leur environnement, ils portent un soin accru au vivant, tant animal que végétal, conclut Mme Lambert. Et c’est tant mieux ! »

facebook.com/pchantallambert

pclambert.com/

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