X
Rechercher
Publicité

Le jardin des funambules

durée 1 mars 2021 | 04h00
Mireille Frégeau
Par Mireille Frégeau

Journaliste

Saint-François-Xavier-de-Brompton - Corinne Tougas, Vincent Marcoux, Vincent Lafleur et Mélisande Leblanc forment un joyeux quatuor à l’œuvre derrière Le Jardin des Funambules. Ils se sont lancés dans un projet de serres froides ! L’autonomie alimentaire et la santé environnementale, des enjeux clés aujourd’hui, reposent notamment sur une agriculture locale et bio pour une alimentation saine et durable. Et ce, quatre saisons par année ! Rencontre avec Vincent Marcoux. 

Ces quatre anciens urbains formés en agriculture biologique ont acquis leur terre en 2016, et ont commencé leur production l’année suivante. « On trouvait ça un peu désolant d’avoir des serres vides l’hiver. On a donc plongé dans les cultures hivernales, raconte Vincent. Il existe plusieurs façons de faire. D’abord, les serres doivent pouvoir supporter la charge de la neige. Nous en exploitons cinq, certaines très peu chauffées, entre 1 et 5 degrés, et d’autres pas du tout. Dès qu’il y a une percée de soleil, rapidement, l’effet de serre se fait sentir ! Plus besoin de chauffage, il faut même ventiler. Ce n’est pas tant la température que le manque de lumière qui agit sur les cultures. »

 

Une oasis dans le désert

Des légumes verts, sains et frais au cœur de l’hiver, ça ressemble à un rêve qui devient réalité ! « Au Québec, pour l’instant, peu prennent les devants. Mais plus au sud comme dans le Maine et le Vermont ayant des climats similaires aux nôtres, plusieurs maraîchers l’expérimentent depuis longtemps et obtiennent d’excellents résultats, se réjouit M. Marcoux. On y va par essais et ajustements en utilisant le minimum de ressources et de technologies, le tout en phase avec notre objectif d’équilibre ! De plus, tirer des revenus l’hiver réduit notre charge de travail durant l’été. Trouver la bonne combinaison entre le travail, la famille et la vie personnelle était au cœur de nos réflexions initiales. Vivre décemment de ce métier en harmonie avec nos valeurs, c’est possible ! »

Mesclun, laitue, roquette, oignons verts, céleri, chou kale, épinards, etc. qui ne viennent pas du bout du monde, voilà une véritable révolution alimentaire nordique ! Et ce, grâce à des défricheurs passionnés. « Dès le début de notre entreprise, on tenait à notre mission éducative. Il ne s’agit pas seulement de nourrir les gens, mais également d’aider ceux qui voudraient emboiter le pas ! Une agriculture en santé au Québec, voilà un projet qui aide à traverser des périodes comme celle que nous vivons », conclut-il. 

Suivez-les de près ! Leur site regorge d’infos et d’espoir en quelque sorte. Et c’est bientôt le moment de s’inscrire pour les paniers estivaux. 

 

lejardindesfunambules.com

facebook.com/Lejardindesfunambules

RECOMMANDÉS POUR VOUS


29 août 2025 | 10h31

L’UPA présente la 21e édition des Portes ouvertes Mangeons local le dimanche 7 septembre, partout au Québec

Sherbrooke  – Le dimanche 7 septembre 2025, de 10 h à 16 h, le public est convié à rencontrer des productrices et producteurs agricoles lors des Portes ouvertes Mangeons local. Organisé pour une 21e édition par l’Union des producteurs agricoles (UPA), cet événement offre une immersion dans la réalité de 56 fermes, partout au Québec, dont 4 en ...

19 août 2025 | 4h00

Une première saison de framboises hors-sol pour la bleuetière Le champ bleu de Saint-Adrien

Saint-Adrien — C’est en présence de représentants des médias, de partenaires et de membres de la communauté que la bleuetière Le champ Bleu marquait une première dans la région le 24 juillet dernier avec le lancement officiel de sa production de framboises cultivées hors-sol.  Implantée à Saint-Adrien depuis plus de 20 ans, « cette petite ...

6 juillet 2025 | 4h00

Les récoltes à la Source lancent leur deuxième saison de glanage

MRC des Sources — L’initiative de glanage dans la MRC des Sources appelée Les récoltes à la source revient pour une seconde saison de la pratique de ramassage de fruits et légumes demeurés en surplus dans les champs ou terroirs des producteurs participants de la région.  L’activité est notamment rendue possible grâce à la contribution financière ...