Windsor (RC) – D’origine criminelle, l’immeuble à logement désaffecté situé aux adresses civiques 72, 74 et 75 de la rue Saint-Georges a nécessité l’intervention d’une quarantaine de pompiers durant la nuit et la matinée du mardi 24 novembre. En présence de patrouilleurs de la Sûreté du Québec qui étaient présents à Windsor, la Régie d’incendie intermunicipale d’incendie s’est pointée vers 12 h 50 au moment où les flammes s’amplifiaient au troisième étage dans la façade avant du bâtiment. Dès lors, les pompiers de Windsor-Val-Joli et ceux de Saint-François-Xavier-de-Brompton en entraide ont concentré leurs efforts afin de protéger l’immeuble voisin ainsi que les autres situés à peu de distance du brasier.
L’usage du camion à échelle a permis d’accroître l’efficacité des interventions et, par chance, l’absence de vent a facilité le travail des sapeurs auxquels s’est ajouté vers 3 h ceux du Service d’incendie de Saint-Claude. Auparavant, vers 1 h 30, la Régie a procédé au délestage du courant électrique dans un rayon regroupant le quadrilatère des avenues et des rues Saint-Georges et Ambroise-Dearden.
« En plus de protéger les habitations du secteur immédiat, notre travail était compliqué à cause de l’état du vieux bâtiment. Des rajouts d’épaisseurs aux toits et des mansardes attisaient les flammes et la fumée dense. De la 1ère à la 2e avenue, nous avons évacué tous les résidents demeurant près de la Saint-Georges. L’appel à la Croix rouge n’a pas été nécessaire puisque les policiers de la SQ ont pris en charge les résidents vers l’espace de la Caisse Desjardins situé face au bâtiment en feu. Du côté des effectifs, aucun pompier n’a été blessé ou incommodé», relate le lieutenant Carl Bourget de la Régie d’incendie de Windsor-Val-Joli sous la gouverne du directeur Christopher Grey.
Abritant durant quelques années le premier palier du bureau du notaire Gaston Leblanc, qui est le propriétaire de l’immeuble centenaire, le lieu vacant durant plusieurs mois était en vente. Visité régulièrement par des squateurs et autres individus, le bâtiment était en piètre état, dépouillé de l’électricité et de la plomberie. Avec la présence de l’excavateur Jean-Guy Nault, la Régie a procédé à un effondrement planifié. Dès le début de la matinée, l’immeuble était complètement démoli.