Coupures dans les mesures d’aide sociale le parti Québécois a perdu sa crédibilité
Montréal – Madame Karine Vallières, porte-parole de l’opposition officielle en matière de Lutte à la pauvreté, et madame Kathleen Weil, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Emploi et d’Économie sociale, sont extrêmement déçues de voir que la ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, madame Agnès Maltais, envisage de couper dans les mesures d’aide sociale. Elles déplorent plus particulièrement le fait que cette coupure affectera majoritairement les gens de 55 à 58 ans, les couples ayant la charge d’un enfant d’âge préscolaire et les bénéficiaires de services en toxicomanie.
« D’un côté, la ministre demande au gouvernement fédéral d’annuler la réforme de l’assurance-emploi, mais de l’autre elle fait pire en coupant dans l’aide de dernier recours. Est-ce que madame Maltais a rencontré la ministre fédérale Diane Finley pour faire des représentations ou pour recevoir des conseils? Aujourd’hui le Parti québécois fait ce qu’il dénonçait il y a quelques jours à peine. Il s’agit d’un recul social important et nous sommes très préoccupés par les coupures orchestrées par la ministre. J’invite le gouvernement Marois à revenir sur sa décision. Lorsque nous formions le gouvernement, nous avons grandement misé sur la formation des travailleurs pour leur réinsertion en emploi notamment avec le projet Investissement-compétences doté d’une enveloppe de 361,4 M$, et ce, sans couper dans l’aide sociale », a conclu madame Weil.
Rappelons que, contrairement au Parti québécois, le gouvernement libéral a posé un grand nombre d’actions pour aider les plus démunis, dont la mise en place de deux plans d’action pour lutter contre la pauvreté, la pleine indexation annuelle automatique des prestations d'aide financière de dernier recours et l’indexation des montants de prestations d’aide sociale. Ces gestes concrets ont donné des résultats considérables. À vrai dire, le nombre de prestataires des programmes d'assistance sociale est passé de 543 980 en avril 2003 à 474 689 en mars 2012 ce qui représente une diminution de 13 %. De plus, depuis 2003, il y a une diminution de 245 000 personnes vivant sous le seuil de la pauvreté.
En campagne électorale, le Parti québécois avait pourtant fait de grandes promesses aux personnes dans le besoin et il s’était engagé auprès des organismes à ne pas diminuer les prestations d’aide sociale.
Malheureusement, ces promesses n’ont pas été respectées, car jusqu’à maintenant le gouvernement péquiste n’a rien proposé de nouveau et il s’est contenté de couper dans les programmes visant à lutter contre la pauvreté. À ce sujet, rappelons entre autres qu’il a annoncé en décembre que le budget du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale serait amputé de 121 M$.
« Le Parti québécois est fidèle à ses habitudes, car il a encore un double discours et il prend encore des décisions injustifiées à la sauvette. Lors de l’étude des crédits, j’ai pourtant questionné plusieurs fois la ministre quant à son souhait de modifier le règlement sur l'aide aux personnes et aux familles. Je n’ai malheureusement pas eu de réponses. Aujourd’hui, c’est avec stupéfaction que j’apprends que le programme pourrait faire l’objet de coupures importantes. J’aimerais que la ministre nous explique rapidement sur quelles études tangibles elle appuie cette décision. Je doute que de telles coupures soient fondées, d’autant plus que madame Maltais a dit en entrevue qu’elle demandait qu’on lui prouve que celles-ci auront un impact sur la population. Si je comprends bien, selon le gouvernement péquiste le fardeau de la preuve incombe aux plus démunis? », a souligné madame Vallières.
Source : Charles Robert
Attaché de presse
Aile parlementaire libérale
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