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8 avril 2009 - 09:16

Richard Morin revenu à Windsor sain et sauf !

Windsor (RC) – Dès le 1er avril, c’est via le site internet de L’Étincelle que Richard Morin a lu l’article informant qu’il était victime d’une embuscade sur la route du Mexique menant aux pyramides Maya. Il pouvait aussi apprendre que les membres de sa famille vivaient des moments difficiles et que la réunion de 50 000 truites en guise de rançon s’annonçait ardue, particulièrement pour son frère Yvan. Déjà informé que des proches, amis et des clients appelaient à son commerce de la rue Principale, ou s’y rendaient pour transmettre des vœux de courage et de sympathies, Richard Morin savait déjà que son poisson d’avril avait harponné plusieurs lecteurs et lectrices.

Sachant que la date de publication du prochain journal était celle du 1er avril, le copropriétaire de la Quincaillerie Windsor a soumis à L’Étincelle l’idée de « faire courir le poisson d’avril » quelques heures avant son départ pour un séjour d’une semaine à Cancun. De retour le 2 avril, Richard Morin a été en mesure de saisir l’ampleur des bouleversements et de la tristesse qu’il a semé au cœur des personnes qui n’ont pas lu complètement l’article!

Bien que devant être publié et livré en date du 1er avril dans l’incontournable Publi-Sac, le journal L’Étincelle n’est pas toujours lu le jour-même. Quant au site Internet, rien n’incite encore là à lire jusqu’au bout. Mais cela constituait l’un des hameçons devant conduire au poisson d’avril et pour ceux et celles qui ont terminé la lecture, la rançon de 50 000 truites confirmaient que sous ses dehors calme et sérieux, Richard Morin est un sacré blagueur.

« Mon fils a toujours aimé jouer des tours et quand il était jeune, il s’amusait à faire des coups pendables », s’est remémorée sa mère, Marguerite Morin, qui, malgré elle, a reçu la visite et les téléphones de quelques personnes visiblement terrassées par la nouvelle. « Richard m’avait vaguement parlé d’un poisson d’avril avant son départ, mais sans plus. J’ai donc moi-même été surprise au départ par ce que des gens m’apprenaient », avoue Mme Morin en réprimant l’envie de sourire, ou de gronder ses deux fils. Car il faut mentionner que si Richard a lancé le poisson à l’eau, son frère Yvan était dans la chaloupe !

Après le départ de son frère, Yvan Morin s’est porté volontaire pour une prise de photo pour laquelle il a adopté une mine traduisant à la fois l’inquiétude, l’hébétude et un proche fou rire. « Au fond, j’ai pris mon air habituel, fait-il remarquer avec un large sourire. C’est un vrai poisson d’avril et il y a encore des gens qui pensent que Richard a été enlevé », a ajouté Yvan Morin en présence de son frère Richard, fraîchement arrivé du Mexique.

« On a ri beaucoup. La nouvelle a fait le tour de la ville et c’est propagée à l’extérieur. Ceux qui ont compris que c’était un poisson d’avril qu’en lisant l’article, ils ont cru pendant quelques moments que c’était vrai. Pour les gens qui n’ont pas lu le texte jusqu’à la fin, mille excuses pour ceux-là. J’aimerais par ailleurs remercier tous ceux qui ont vidé leur congélateur, ou qui ont risqué de se faire prendre par un agent du ministère des Ressources naturelles et de la Faune », de conclure Richard Morin.


 


 

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