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23 mars 2009 - 14:11

Triara Superior Genetics. Développer la meilleure race dans le Val-Saint-François.

Canton Melbourne (GM) -  La région du Val-Saint-François a toujours été reconnue comme l’une des meilleures dans le domaine de l’élevage des races de bovins laitiers et de boucherie et une jeune entreprise s’est récemment donnée une mission, soit celle de développer une génétique de qualité supérieure.

Cette entreprise se nomme << Triara Superior Genetics >> et elle a vu le jour en 2006. Elle est la co-propriété de Paul Mastine et sa conjointe Jennifer Rantz du Canton Melbourne ainsi que Haisook et Pierre Somers, de Lac Brome. Chacun des partenaires apporte son expertise dans cette entreprise et ses activités principales se déroulent à la ferme des Mastine, située sur le chemin Burrill dans la municipalité du Canton Melbourne.
La raison d’être de Triara se résume à trois grandes priorités : Performance,  Pedigree et Conformation. Ce sont les axes privilégiées par les dirigeants de cette entreprise qui utilisent les plus récentes technologies de pointe en la matière, afin d’obtenir les meilleurs résultats dans la génétique animale.

<< L’objectif de notre entreprise est d’offrir la meilleure génétique possible à nos clients afin qu’ils puissent à leur tour, produire les meilleurs troupeaux, a expliqué Paul Mastine qui compte beaucoup de connaissances dans le domaine. Tout est mis en œuvre afin d’améliorer la race bovine et nous cherchons toujours à trouver les meilleurs sujets disponibles tant au pays qu’à l’étranger >>, a-t-il dit.

Spécialité
Chez Triara on travaille à réunir les meilleurs sujets de toute l’Amérique du Nord et de l’étranger par différents procédés dont le transfert et la transplantation d’embryons, l’insémination artificielle et bien sûr par l’achat des meilleurs animaux afin de produire une meilleure génétique.

<< On tient compte de tout ce que le domaine scientifique a à nous offrir dans le domaine des animaux de boucherie, tel que les ultrasons, les tests d’ADN, les lignes sanguines, bref tout ce qui touche la génétique et l’historique des sujets qui nous intéressent et lorsqu’il y a des animaux qui correspondent à nos critères, nous procédons à son achat ou nous négocions des ententes commerciales. Nous parcourons plusieurs pays à cet effet et nous sommes à l’affût de tout ce qui est disponible sur le marché concernant les races d’animaux qui nous intéressent >>, a fait remarquer Paul Mastine.

Chez Triara on se spécialise dans l’élevage de races Angus, Hereford et Simmental, les races de bœuf, les plus populaires dans le monde et qui ont le plus de potentiel sur les plans génétiques et commerciaux. Elle compte quelques 400 têtes et le troupeau est sans cesse renouvelé (vendre et acheter) afin de produire les meilleurs sujets possibles.

On fait beaucoup d’investissements et les résultats ne tardent pas à produire, si bien que les propriétaires sont en avance sur leur plan de développement qu’ils avaient monté en 2006.

Réputation
Triara est l’aboutissement de plusieurs années d’efforts et d’implication pour Paul Mastine qui, malgré son jeune âge, possède une intéressante feuille de route dans le domaine de l’élevage. Par son travail sur la ferme et d’organisateur, il s’est forgé de nombreux contacts au fil des ans autant au Canada qu’à l’étranger et son métier l’a amené à côtoyer plusieurs éleveurs.
Il a de quoi tenir puisque son père Clifford et sa mère Joyce ont réussi à bâtir une entreprise agricole sur des bases solides. La ferme JoyCliff a en effet toujours été reconnue comme l’une des meilleures dans l’élevage de bovins de race Hereford au Québec et cette ferme a remporté de nombreux prix et bannières à plusieurs expositions, dont le prestigieux  Royal winter fair de Toronto.

Joycliff et maintenant Triara sont aussi reconnues dans le milieu pour la qualité de leurs encans. En effet à chaque année (au début du mois d’octobre) une vente aux enchères est organisée sur la terre du couple Mastine et les résultats sont toujours très intéressants.

A titre d’exemple, mentionnons qu’à l’occasion du dernier encan, une moyenne de vente par animal de 3875 $ a été enregistrée à l’issue de la journée. Cette performance est supérieure aux résultats habituellement obtenus pour ce genre d’encan alors qu’on peut obtenir entre 1200 $ et 1500 $. Une trentaine de bêtes ont été vendues.

C’est vrai que la vente du tiers seulement du jeune taureau Unleashed pour la somme de 41 000 $ (les deux autres tiers demeurant la propriété de l’entreprise Triara) à une ferme d’un important éleveur du Manitoba a fortement contribué à cette haute moyenne.

<< Cet animal représente tout ce nous cherchons à bâtir comme génétique supérieure. Cet animal a connu une croissance extraordinaire, conformément à nos prévisions et c’est ce type de génétique que nous voulons développer et exporter, a fait savoir M. Mastine. Inutile de dire que ses semences sont très en demande chez plusieurs éleveurs à travers le monde et c’est sur des résultats comme Unleashed que nous entendons développer notre entreprise >>.

Unleashed
Unleashed, est ce jeune taureau, lequel est le premier rejeton de l’entreprise Triara qui a produit cet animal à partir d’une meilleure génétique. Il pesait 85 livres à sa naissance et à 9 mois il faisait osciller la balance à plus de 1000 livres ! (alors que la moyenne de situe entre 800 et 900 livres)

Celui-ci a remporté de nombreux prix prestigieux notamment celui de taureau champion suprême (toutes les races en compétition) à l’Expo-Bœuf de Victoriaville en 2008. Il s’est aussi mis en évidence à l’Exposition Royal winter fair de Toronto en gagnant les titres de champion national chez les veaux et celui de Grand champion, a gagné aussi à l’Agribition en Saskatchewan et a participé à la plus grande exposition aux Etats-Unis, soit celle de Denver au Colorado.

<< On espère en voir d’autres de cette qualité et on travaille fort pour que cela se reproduise, a fait remarquer le co-propriétaire de Triara. Les perspectives d’avenir sont bonnes puisque de nouveaux marchés s’ouvrent depuis que les cas de maladie de la vache folle ont été réglés. Le marché reprend aux Etats-Unis et en Europe et on vise aussi l’Asie. Nous pouvons compter sur un bon système au Canada car on peut déceler plus vite qu’ailleurs tout ce qui ne marche pas dans notre industrie et avec la traçabilité, l’ADN et toutes les nouvelles technologies de pointe qui existent sur le marché, nous sommes en bonne position pour bien faire dans ce marché. C’est simple, nous voulons devenir les meilleurs >> !

 

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