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2 décembre 2008 - 11:52

WILLIAM DENAULT-TOUSSAINT. Une réponse franche et massive des gens de Windsor et de la région

Val-Joli (RC) – Le Resto Bar Val-Joli a fait salle comble samedi soir à l’heure du souper. À la clientèle régulière de l’établissement s’est ajoutée tous ceux et celles qui ont mangé du spaghetti pour encourager le jeune William Denault-Toussaint et sa famille. Ce grand rassemblement mijoté par une équipe de bénévoles est de ce fait le premier appui significatif à survenir dans la région de Windsor, ce qui représente un pas appréciable pour l’Association William-Denault-Toussaint vouée depuis sa fondation, en février 2008, à amasser des fonds au profit de l’enfant et de sa famille.
Le montant de la recette sera annoncé d’ici peu, mais il est déjà acquis que le souper bénéfice et la vente de crayons apporteront quelques centaines de dollars de plus. C’est sans compter les dons accumulés au cours de la fin de semaine dans le cadre du « jam session » qui se déroulait au Resto Bar Val-Joli avec la présence sur scène de groupes et de nombreux musiciens.

Mario, Richard et compagnie
À la base, l’initiative revient à un résidant de Windsor qui travaille à l’usine Domtar, Mario Morin. Actif dans le domaine musical, il a auparavant soutenu Marie-Paule Côté, une auteure-compositrice et musicienne de la région, pour l’enregistrement d’un album CD au studio du Cruel Éléphant à Windsor. Mario Morin a participé de près à cet enregistrement sur lequel figure une pièce qu’il a composé. C’est au début de la présente année que Marie-Paule Côté a commencé à vendre les copies de son CD en réservant la majorité des profits à la cause du jeune William. Le geste de Mme Côté allait ainsi être une première initiative indépendante de celles entreprises par les parents de l’enfant, Nathalie Denault et Daniel Toussaint, qui s’engageaient alors dans une campagne de levée de fonds avec l’objectif de construite ou de trouver une maison adaptée aux besoins de William. Toutefois, il a fallu un certain temps avant que la cause suscite un appui concret en région.

« J’avais rencontré les parents de William qui étaient un peu découragés parce que ça marchait pas très fort au niveau de la levée de fonds. Comme j’habite pas loin de chez eux, je me suis rendu compte que même leurs proches voisins savaient même pas les difficultés que vivait la famille par rapport à la maladie de William. Je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose pour eux. Comme je vais de temps à autres au Resto-Bar Val-Joli, c’est là que l’idée m’est venue de faire un souper bénéfice. J’ai tout de suite reçu l’appui du propriétaire de l’endroit, Richard Nadeau. Andrée Bachand, Noëlla Hétu, Danielle Schinck et ma conjointe, Pauline Hamel, ont travaillé avec nous avec beaucoup d’énergie, ce qui fait en sorte que nous avons une belle réussite », constatait Mario Morin au cours du souper bénéfice.
Bien qu’il s’agisse d’un bel effort d’équipe, tous reconnaissent que l’apport et la générosité de Richard Nadeau a fait la différence. Ce n’est d’ailleurs pas la première cause qu’il appui et pour celle de samedi, il s’est chargé de la préparation du repas. Les assiettes de spaghetti à volonté étaient copieuses et pour ceux qui en voulait, le fromage en grain était généreux.


Appui et implication du député Bellavance


Parmi la foule qui s’entassait au Resto Bar Val-Joli, on remarquait la présence du député de Richmond-Arthabaska, André Bellavance. Sa présence n’était pas à saveur politique, mais plutôt le fait d’un appui à la famille Denault-Toussaint qui s’est manifestée à l’automne 2007 alors que les parents de William étaient à la recherche d’un appui tangible au niveau du gouvernement.

« Il y a une possibilité d’aide financière par l’obtention d’un crédit d’impôt, sauf que le problème de William n’est pas reconnu comme une maladie débilitante ou chronique qui exige un nombre d’heures hebdomadaires de traitement médical. L’enfant fonctionne parfaitement, mais il doit constamment se protéger des rayons UV. Dans un tel cas, la loi n’a pas de compassion ; elle ne fait pas d’exception. J’estime qu’il y a un concept qui est celui du gros bon sens et je me suis engagé à mener le dossier de William à la Chambre des communes. Mon action est au plan législatif et des pourparlers sont en marche avec la nouvelle ministre de la Santé. Nous avons trouvé un précédent suite à un jugement prononcé dans la région du Saguenay. Le cas est différent de celui de William, mais c’est un atout au plan juridique pour les parents de William. Je compte les appuyer dans une telle démarche et poursuivre le travail au niveau législatif », affirme André Bellavance, qui a été invité samedi à s’adresser aux nombreux convives.
Pour Nathalie Denault et Daniel Toussaint, l’appui du député Bellavance représente un effort encourageant pour l’avenir. « La possibilité d’obtenir un crédit d’impôt de Revenu Canada n’est pas une solution finale comme aide financière, mais c’est un moyen à considérer à long terme. Je pense surtout à l’avenir de notre enfant. Dans deux ans, il va devoir commencer son parcours scolaire et ainsi de suite. Tout ce qu’il a besoin pour survivre à sa maladie, ce sont des fenêtres et des portes teintées correctement. Mais il a aussi besoin d’une maison et d’un environnement convenable. C’est notre objectif et l’appui que nous avons avec le souper bénéfice avec en plus la présence de M. Bellavance et des responsables de l’association nous fait chaud au cœur. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est très gros pour nous », de dire Nathalie Denault.

Et ce n’était pas terminé puisque les efforts se sont poursuivis le lendemain au resto bar, où l’attention s’est tournée également sur la guignolée des Chevaliers de Colomb qui se tenait le jour-même. Il faut d’ailleurs rappeler que l’organisme a récemment remis un chèque de 500 $ à l’Association William-Denault-Toussaint. Mardi soir, des commanditaires d’Asbestos doivent s’amener au logement des Denault-Toussaint à Windsor pour faire actes de leur soutien. De plus, l’association sous la responsabilité de deux résidants de Saint-Georges-de-Windsor, Laurier Provencher et Johanne Durand, poursuit ses efforts avec la tenue d’activités bénéfices.

 

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