Valcourt – Plus de 300 militants sont venus manifester leur soutien au candidat du Parti Québécois de Johnson, Etienne-Alexis Boucher, lors d’un grand rassemblement partisan tenu dimanche le 30 novembre 2008 au Club de golf de Valcourt.
Pauline Marois, Bernard Landry, Isabelle Fontaine, présidente du Comité national des jeunes du Parti Québécois, des députés du Bloc Québécois et du Parti Québécois, ainsi que tous les candidats péquistes de l’Estrie, étaient présents pour appuyer M. Boucher.
M. Laurian Gagné, maire de Valcourt, Patrice Desmarais, maire du canton de Valcourt, et André Fafard, maire de Saint-Nazaire-d’Acton, étaient aussi présents lors du rassemblement.
Michel Brien, représentant local de l’UPA, a été le premier intervenant à prendre la parole. Il a vanté le projet de coopérative de mise en marché des produits agricoles locaux proposé par M. Boucher. La coopérative servirait de lien entre les agriculteurs de la région et les institutions publiques souhaitant acheter des produits locaux.
Bernard Landry, quant à lui, a souligné l’importance d’avoir un gouvernement social-démocrate au pouvoir en temps de crise économique : « Les politiques néoconservatrices du gouvernement Charest ne peuvent qu’empirer les effets de la crise économique. Seul le Parti Québécois est en mesure de nous doter de politiques progressistes pour favoriser la reprise de l’économie. » M. Landry a aussi insisté sur la pertinence de l’indépendance nationale afin d’adopter des politiques bénéfiques pour la société québécoise.
Etienne-Alexis Boucher a lancé un appel à l’union des forces progressistes afin d’empêcher Jean Charest de former le prochain gouvernement : « Je lance aujourd’hui un appel aux électeurs et électrices de la circonscription de Johnson. Il n’y a qu’un parti social-démocrate capable de mettre en œuvre un programme progressiste et respectueux de l’environnement. Ainsi, le 8 décembre prochain, la victoire commencera ici, dans la circonscription de Johnson, puis en Estrie, et se terminera à Québec! », a déclaré M. Boucher.
Enfin, Pauline Marois a dénoncé les agissements du gouvernement Charest et sa gestion de la crise économique : « Alors que personne au Québec ne voulait d’élections, Jean Charest n’en fait qu’à sa tête et déclenche des élections à deux semaines du congé des Fêtes. Pendant ce temps, le gouvernement ne fonctionne plus et n’est pas en mesure de faire face à la crise. Il n’y a plus personne qui tient le volant de l’État québécois. Un gouvernement du Parti Québécois sera à pied d’œuvre dès le 9 décembre pour s’occuper de la crise qui touche le Québec. Nous avons démontré notre capacité à s’occuper de notre économie dans le passé. Nous le referons demain, pour le Québec et pour l’Estrie, pour mieux prendre soin de notre monde »