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21 novembre 2008 - 15:05

La Ville de Windsor adopte la nouvelle Politique de la famille et des aînés

Windsor (RC) – C’est au début du mois de novembre que le conseil de ville de Windsor a adopté sa nouvelle politique familiale. Celle-ci a été présentée aux élus par le comité de la famille le 16 octobre dernier dans un document qui redéfinit la première politique qui datait de 1996. À partir de la démarche entreprise à la toute fin de l’année 2005 suite à l’élection du conseil de ville actuel, le comité de la famille s’est consacré à la refonte de la politique. Le titre du nouveau document, Politique de la famille et des aînés, témoigne d’une approche plus élargie aux différents groupes d’âges et d’une politique mieux adaptée aux attentes et aux besoins de la communauté windsoroise.
L’adoption de la nouvelle politique concrétise l’engagement électoral du maire Malcolm Wheeler à l’égard des familles. Au niveau de la politique municipale datant de presque une décennie, le conseiller Jason Noble avait encouragé la démarche de remettre sur pied le comité de la famille et de travailler à rafraîchir le vieux document. Avantagé par la motivation de M. Nobel, de la conseillère Aurore Milette et de bénévoles intéressés, le comité de la famille est sorti du grenier avec la tenue de diverses activités et un apport plus évident à travers lesquels la refonte de la politique familiale dominait les priorités.
Parmi les membres du comité, Valérie Vachon a été désignée pour mener à terme la démarche. Pour cette mère de famille et bachelière en management autant que pour les autres bénévoles du groupe, il était évident que les besoins de la population n’étaient plus tout à fait les mêmes qu’en 1996.
« Des choses avaient changé par rapport au développement industriel, la construction domiciliaire, l’arrivée de jeunes familles et de nouveaux arrivants. Il fallait aussi tenir compte du changement de la desserte policière, de la fusion avec l’ancien village de Greenlay et mieux saisir les causes d’une implication à la baisse à Windsor au sujet des questions familiales. C’était un travail imposant pour tous, mais nous avons pu compter sur le Carrefour Action municipale et famille, l’expertise du formateur Alvin Doucet et l’aide financière du ministère de la Famille », évoque la coprésidente du comité de la famille, Valérie Vachon, qui était présente à salle de l’Hôtel de ville lors de l’adoption de la politique.
Un outil de référence : le sondage
Les nouvelles règles du Ministère, basées sur la transparence des données et des recherches, ont contribué à fortifier la démarche du sous-comité chargé de remettre à jour la politique familiale. La tenue d’un sondage s’inscrivait comme l’outil principal pouvant permettre de mieux reconnaître et définir les nouvelles attentes et besoins. C’est ainsi que mille exemplaires d’un vaste questionnaire a été distribué dans les foyers de Windsor. Au total, 416 copies du questionnaire furent retournées, ce qui représentait pour les membres du sous-comité un pourcentage de réponses dépassant les attentes initiales.
« Nous étions très satisfaits de la participation, surtout en tenant compte d’un bel équilibre au niveau des diverses tranches d’âges. Nous avions les opinions et les suggestions des jeunes, des adultes, des familles et aussi des aînés, ce qui nous a d’ailleurs incité à rebaptiser la politique familiale en tenant compte aussi des aînés, qui représente un bassin important de la population », mentionne le coprésident du comité de la famille, Jason Noble.
À la satisfaction de pouvoir établir les bases d’une nouvelle politique avec suffisamment de données, Valérie Vachon et ses collègues allaient aussitôt être impressionnés et surpris par les réponses du sondage qui interrogeait la population sur de nombreux sujets tels l’habitat, la sécurité, le milieu social, la proximité des services, le commerce et autres aspects.
« Cela nous a permis de valider ou d’invalider nos certitudes et nos préjugés. Par exemple, les critiques et les craintes face à la sécurité ne provenaient pas seulement des aînés, mais plutôt de chaque groupe d’âges. L’appartenance est aussi un autre exemple à retenir puisque 19 % de celles et ceux qui ont répondu au sondage demeurent depuis moins de cinq ans à Windsor, ce qui représente un taux élevé par rapport aux autres personnes qui sont nées à Windsor ou qui y demeure depuis plusieurs années », considère Valérie Vachon.
Quatre grandes orientations
C’est donc sur les bases d’un bel éventail de données que la politique de la famille et des aînés a pu être mise à jour. Le document adopté par les élus contient, entre autres, un portrait de la population, une définition de la famille, l’énoncé d’une vision commune et le but de la politique qui relève de quatre grandes orientations. La première est de reconnaître, valoriser et promouvoir le rôle de la famille au sein de la communauté. La seconde est de créer pour les familles un milieu de vie épanouissant propice à développer la fierté, l’appartenance et la présence de nouvelles familles. Le troisième point vise à soutenir les familles à travers les transitions familiales. La quatrième orientation vise à soutenir, promouvoir et stimuler le dynamisme du milieu dans un esprit de concertation et de partenariat.
À l’étape de la mise en œuvre
Aux quatre orientations, la mise en œuvre de la politique est maintenant l’étape à accomplir, cette fois sur une base continue. La démarche qui avait conduit à l’établissement de la première politique familiale avait profité d’une implication bénévoles soutenue. Certains facteurs ont toutefois fait en sorte que l’application de la politique est demeurée au neutre. De plus, le départ de bénévoles et d’intervenants au sein du comité de la famille avait très tôt entraîné le recul des actions à poursuivre.
Cette fois, le nouveau document exprime clairement la volonté du comité de la famille de dépasser l’étape nécessaire de la mise à jour : « La mise en place de cette politique n’est pas la fin d’un projet, mais le début d’actions structurantes permettant d’élaborer un plan d’action pour chacune des orientations de cette politique familiale. Le souhait que nous formulons est de voir le milieu, c’est-à-dire la Ville, les organismes, les partenaires et la population s’approprier cette politique de la famille et des aînés à s’engager à la faire vivre.Le travail du comité de la famille se poursuivra en continuant son mandat actuel d’organiser les différentes activités reliées à la politique de la famille, mais poursuivra également son mandat de conseiller les élus et permettre à la Ville de garder un œil sur les objectifs qui ont fait consensus », peut-on lire à la page 7 du document.
Désireux à ce que la politique chemine vers des actions concrètes, les membres du comité de la famille ont cependant franchi l’étape essentielle de remettre à jour les structures de base. À court terme, le comité envisage de présenter officiellement la nouvelle politique et de planifier un agenda susceptible de répondre aux attentes et aux besoins.
Le comité de la famille regroupe Alain Beaudin, conseiller responsables des loisirs et des sports ; Michel Briand, directeur général de la Ville de Windsor ; Julie Desnoyers, technicienne en loisirs ; David Fournier, secrétaire ; Sandra Fredette, organisatrice communautaire au CSSS ; Ana-Rosa Mariscal, coordonnatrice de la Table Jeunesse stratégique au CLDÉ ; Aurore Milette, conseillère responsable des aînés et de la jeunesse ; Samuel Morin, citoyen ; Sylvie Morin, directrice des Services récréatifs ; Jason S. Nobel, coprésident et conseiller responsable des questions familiales et Valérie Vachon, coprésidente et chargée de projet.



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