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Windsor (RC) – Le retour du hockey senior à Windsor a grandement été rendu possible par l’implication de trois femmes. Il s’agit de la mairesse de Windsor, Sylvie Bureau ; de la directrice des Services récréatifs, Sylvie Morin, et de la propriétaire du restaurant Bonheur d’Italie, Sandra Raymond, qui ont tour à tour apporté leur contribution au niveau des négociations, des préparatifs et de la commandite.
Tout comme l’ancienne mairesse de Windsor, Carmen Cloutier Juneau, qui avait facilité la renaissance des Papetiers au sein de la défunte Ligue de hockey semi-professionnelle du Québec, Sylvie Bureau a rapidement réagi face à l’intérêt des actionnaires du Saint-François de Sherbrooke d’établir leur club à Windsor. L’ouverture de la mairesse s’est poursuivie au cours du mois de juillet dernier lorsqu’un nouveau groupe d’actionnaires s’est manifesté pour l’achat du Saint-François, qui est maintenant devenu le Wild de Windsor.
À l’approche du camp d’entraînement qui marquera le départ de la saison 2011-2012 pour le Wild et les six autres équipes de la Ligue nord-américaine de hockey, Sylvie Morin s’est affairée à répondre aux besoins de la nouvelle formation windsoroire pour ce qui est de l’utilisation du Centre sportif J.A. Lemay. L’endroit, qui a profité de plusieurs améliorations entre le départ de l’ancien Lacroix (ex-Papetier) en direction de Sherbrooke et le retour du hockey senior sous les couleurs du Wild. Des aménagements aux vestiaires et aux loges ont entre autres été réalisés au cours des dernières semaines.
Quant à Sandra Raymond, son enthousiasme est manifeste. « C’est important de pouvoir profiter du retour à Windsor d’une équipe qui fait partie d’une ligue assez grosse pour attirer plusieurs amateurs de hockey. J’y crois beaucoup », affirmait-elle lors de la présentation officielle du nouveau chandail inspiré à la fois des couleurs du Bonheur d’Italie et de l’une des formations de la Ligue nationale de hockey, le Wild du Minnesota. L’apport de la restauratrice bien connue est celle d’une commandite majeure au plan financier à laquelle s’additionne l’encouragement d’une partisane du « vert-blanc-rouge ».
La « performance » de ses trois femmes peut s’apparenter à l’efficacité d’un trio qui s’est occupé à préparer le terrain. S’il arrive durant la saison que le Wild connaisse une baisse de régime ou soit diminué par les blessures, l’entraîneur Éric Dandonneault pourrait peut-être songer à mettre sur l’alignement le premier trio féminin du Wild de Windsor. Est-ce qu’il y a un gérant qui n’est pas d’accord?!