Grippe aviaire : des dommages collatéraux
Windsor — Certaines entreprises de la région suivent de très près l’évolution de la grippe aviaire. C’est le cas d’Agri-Service Saint-Laurent.
L’entreprise vend des animaux de bassecour, dont de la volaille. « Considérant la situation dans notre secteur, nous nous devons d’informer la clientèle correctement par rapport à ce problème-là que nous vivons présentement », souligne Guylaine Saint-Laurent, copropriétaire d’Agri-Service Saint-Laurent, dont le siège social est situé à Windsor.
Les gens sont inquiets. L’entreprise reçoit bon nombre d’appels téléphoniques. « Nous informons les gens de garder les animaux à l’intérieur, de ne pas les sortir à l’extérieur, pour éviter le virus. Il faut aussi limiter au maximum le nombre de visiteurs dans les poulaillers. Il est bon de chausser des bottes pour ne pas contaminer tout le terrain à l’extérieur », précise Mme Saint-Laurent.
Les gens dans la zone contrôlée doivent actuellement demander un permis pour pouvoir garder des petits animaux de bassecour.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments ainsi que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec suivent de très près la situation dans la région en imposant des consignes très précises.
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