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Des intervenants du réseau de la santé qui sont trop souvent oubliés

durée 2 avril 2018 | 04h00

Asbestos (GCA) – L’automne dernier lors d’un stage de quelques jours dans une résidence de personnes âgées de la région, j’ai pu voir de très près, et même essayer un tout petit peu, ce à quoi ressemble la profession de «préposé aux bénéficiaires». Aujourd’hui je peux vous affirmer que j’ai un immense respect pour les personnes qui font ce travail de façon plus que remarquable, avec un énorme dévouement auprès des gens dont ils ont la charge.

J’ai souvent l’impression que les «préposés aux bénéficiaires» sont laissés pour contre dans notre système de santé actuel. Pourtant ils ont d’énormes responsabilités, et accomplissent de grandes choses. Ils doivent le faire très rapidement en raison de la charge de travail, et ce avec le plus grand professionnalisme possible. À regarder l’actualité, on parle souvent des médecins et des infirmières, mais pas très souvent du sort qui est pourtant réservé aux préposés, ou dans certaines résidences privées, et même dans des CHSLD.

Afin d’avoir une bonne idée de ladite chose dans la réalité actuelle du «ici et maintenant», je me suis référé personnellement à quelqu’un que je connais bien, et qui est dans le système depuis 2008, soit depuis 10 ans maintenant. S’étant retrouvé un jour par un concours de circonstances sur le cours de base (DEP), de plus ou moins un an à l’époque, qui était dispensée à l’Éducation aux adultes de l’Escale, Yannick Boisvert Boucher, a complété sa formation du moment, par une série de stages

Ce que Yannick me confiait, c’est qu’il a opté pour cette formation pour la qualité de contact qu’il était censé avoir avec son client. Il a vite déchanté, parce qu’avec le temps, les choses se sont mises à changer rapidement. Ainsi au fil des dernières années, les préposés se sont retrouvés avec de nouvelles responsabilités, un surplus de clients, pas vraiment de préposés de plus, et différentes tâches ajoutées en plus.

Quand Yannick a fait son cours il y a dix ans, il y avait deux groupes en formation. Depuis on a fermé le cours à Asbestos et même ailleurs, faute de demandes et d’inscriptions. Les adultes et les jeunes, ne sont pas ou plus intéressés par ce choix de carrière professionnelle. Chose certaine, il faudra améliorer les horaires de travail, les conditions, et ajuster à la hausse le salaire de ses personnes essentielles dans nos résidences, foyers et CHSLD.

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