La Bouchère du Village démarre une deuxième décennie
Par Ralph Côté
Journaliste
Native de Coaticook et mère de deux enfants maintenant âgés de 13 et 16 ans, Anick Gélinas demeure à Danville où elle a exercé son métier de bouchère. Cependant, elle souhaitait de pouvoir posséder son propre commerce, les opportunités étaient déjà nombreuses sur le territoire d’Asbestos et Danville. Toutefois, celui qui était alors directeur de la Chambre de commerce et d’industrie de la région de Richmond, Martin Lafleur, était à la recherche d’opportunités pour revigorer à la fois le secteur industriel et commercial. C’était justement de ce dont avait besoin la bouchère : un commerce, des clients, des services personnalisés et un nom : La Bouchère du Village.
« J’ai ouvert mon emplacement et une première employée m’a secondé. C’était à l’étroit, mais les gens ont commencé à venir régulièrement pour la viande, les mets préparés et aussi pour maintenir des traditions culinaires auprès des aînés et des générations qui se succèdent. À quelques mois seulement, j’avais déjà quatre employés et déjà, j’agrandissais mon local à deux reprises encore et pour l’année en cours, c’est un quatrième agrandissement. Présentement, nous avons trois bouchères, quatre cuisinières et une douzaine d’employées à temps plein ou partiel de divers âges », précise Anick Gélinas.
Sachant que le métier de la boucherie est souvent légué aux hommes, Mme Gélinas s’est bien débrouillée parmi ses collègues d’Asbestos, mais la possibilité de pouvoir être propriétaire de son commerce à Richmond lui a permis également de donner beaucoup plus de place aux femmes d’âges divers. Auprès de sa famille, elle tient aussi à ce que les journées de dimanche et lundi soient un repos bien mérité, mais aussi à ses employés selon les horaires en semaine et fin de semaine.
Déjà 10 ans
La récente parade de la St-Patrick rappelle à Anick Gélinas l’une des autres parades durant laquelle la Bouchère du Village avait distribué des beignes aux patates pour souligner la fête des Irlandais, ce qui maintenant devenu une tradition, à la demande de la clientèle. « Les gens de la région de Richmond avaient apprécié le geste. C’est ce que les gens retiennent; l’accueil, les odeurs et le service personnalisé et la présence des gens. Mais c’est déjà dix années qui ont passé rapidement et pour l’instant, j’apprécie cette étape. »
Un agrandissement qui s’ajoute. Les produits du Québec et du Canada sont privilégiés, dont ceux de l’Estrie. Les services sont personnalisés et sont pour tous les budgets. Les quantités des mets préparés sont bien dosées et l’apport de la tradition est toujours présent.
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