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Windsor (RC) – Dans la foulée des récentes étapes de la revitalisation du centre-ville de Windsor et des investissements dirigés vers l’autoroute 55, le Comité de promotion industrielle de la zone Windsor inc. (CPIZW) demeure un fleuron concret de l’économie locale et régionale depuis plusieurs années. Afin de mettre à jour un profil industriel de 6 M $ en valeur marchande, tout près de 800 emplois et plus de 502 000 $ de taxes dirigés annuellement vers les coffres de la Ville de Windsor, le CPIZW a tenu dans ses locaux à la fin de novembre dernier un 5 à 7 à l’adresse de sa communauté économique et des gens d’affaires afin de poursuivre les acquis et d’entretenir les liens propices au maillage.
« Au fil des années, nous avons invité nos entrepreneurs à maintenir nos liens par des 5 à 7 et autres activités connexes. En août dernier, plusieurs d’entres-nous avons assisté à l’installation de l’entreprise Usinage BDCM, ce qui a à la fois permit de réunir de nouveau notre monde et, par la même occasion, de favoriser le maillage. Ce sont des aspects qui font en sorte de maintenir notre apport à la vitalité du Parc industriel de Windsor et de partager le savoir-faire et les expertises à travers divers domaines », considère le directeur du CPIZW, Michel Champagne.
D’un premier motel industriel à plus de vingt entreprises
Cette rencontre à l’approche de la période des fêtes a permis de brosser le portrait d’une évolution qui s’est amorcée à l’approche des années 1970 afin de diversifier une économie largement liée à un contexte mono-industriel rattaché à l’industrie du papier qui, dans le contexte de la grève de 1968 et de l’essoufflement des installations de l’ancienne Domtar, a incité des intervenants à diversifier le créneau économique et particulièrement à élargir les opportunités, notamment à travers l’accroissement du réseau routier au Québec. C’est ainsi que le maire de Windsor, Lewis Craig, allait procéder à l’achat d’un terrain pour la création d’un parc industriel dans l’environnement de la 8e avenue et du 11e rang.
« Cette acquisition s’est concrétisée au moment où le gouvernement envisageait de construire l’autoroute Trans-Québécoise au nord de la ville de Windsor, sauf que le projet a été modifié et que c’est de l’autre bord de la rivière Saint-François que l’autoroute a été construite », rappelle le président du CPIZW, Marc Marin.
Un peu plus d’une décennie s’est ajoutée jusqu’à ce que l’avenir incertain de la construction d’une nouvelle usine de Domtar à Windsor au milieu des années 1980 se réalise pour de bon en 1985. Deux ans plus tôt, une mise de fond pour la construction d’un premier motel industriel se concrétisait sur ce qui allait être le futur site du Parc industriel. Le pharmacien Yves Aubé avait fourni un montant appréciable pour la réalisation de ce premier bâtiment. Cependant, plus d’une dizaine d’années allaient s’ajoutées avant que la mairesse Carmen Cloutier Juneau insiste fortement pour que le parc industriel amène de nouvelles entreprises.
Quelques années avant l’an 2000, les villes et municipalités situées en bordure des autoroutes misaient sur les parcs industriels. Dans le cas de Windsor, la possibilité de cette option c’est quelque peu atténuée en tenant compte de l’ancien territoire de la Corporation du Village de Saint-Grégoire-de-Greenlay située aux abords de la 55. Le Comité de promotion industrielle de la zone Windsor a tout de même été en mesure de meubler et d’agrandir tout l’espace du Parc industriel de Windsor situé à quelques kilomètres seulement de la 55.
Au cours des dernières années, les rues J.E. Lemieux et Henry-Wheeler ont permis d’accroître le potentiel du parc. Actuellement, plus de 20 entreprises sont présentes pour des superficies totalisant près de 500 000 pieds carrés. Une dizaine d’entre elles occupent des portions de 10 000 pieds carrés ; il s’agit de Autobus B. Dion, Baultar, le Centre d’excellence en formation industrielle (CEFI), Davibois, Inivex Composites, Masonite, MX Windsor, Papiers Grimard, Portes Lemieux et Transports Michel Marcotte.
Projets et agrandissement
« Tous nos emplacements sont disponibles et il en va de même pour l’espace du CPIZW. Notre mandat est consacré au développement économique et industriel, ce qui permet notamment à de nouvelles entreprises de s’établir dans des espaces à prix abordables et de bonne qualité. Nous sommes maintenant à l’étape d’une nouvelle phase d’agrandissement et par la même occasion, nous projetons d’ajouter à la fois un accès et une sortie en direction soit du 11e rang ou à la hauteur du cimetière Saint-Philippe », indique Michel Champagne.
« Des terrains industriels projetés suite à une étude détaillée, supportée par le fonds de diversification par l’entremise de la MRC, démontre le bien fondé de l’agrandissement du Parc industriel actuel pour desservir des clients ayant besoin de services déjà offerts qui regroupe l’aqueduc, les égouts, le gaz naturel et la capacité électrique », peut-on lire sur le site du CPIZW.
De ces avantages, les membres du comité s’interrogent cependant sur la première phase liée à de nouveaux espaces commercial et industriel légers projeté à proximité de l’autoroute 55. De plus l’interrogation laisse planer un doute sur la réelle capacité du débit d’eau à moyen et long terme.
Du reste, le Comité de promotion industrielle de la zone Windsor poursuit depuis plusieurs décennies ses objectifs au fil des humeurs économiques, dont celui de maintenir les acquis, d’avancer progressivement et de favoriser des liens auprès des entrepreneurs et gens d’affaires.
Le portrait servit par le président Marc Marin et le directeur Michel Champagne a retenu l’attention des invités en présence d’autres membres du CPIZW, dont Henri-Louis Proulx qui est en poste depuis 1987. À ce 5 à 7 s’ajoutait la nouvelle pancarte du comité installée depuis peu à l’angle de la rue Bois-Joli et de la route 249.