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28 août 2018 - 04:00 | Mis à jour : 10:57

Recyc-Québec : résultats d’une première étude sur l’implantation de points de collecte du verre

Val-Saint-François – Recyc-Québec a dévoilé le 16 août dernier les résultats d’une étude qui présente les cas de cinq municipalités du Québec et d’ailleurs ayant déployé des dépôts volontaires pour la collecte du verre. L’étude, commandée par Recyc-Québec et pilotée par un comité constitué de la Société des alcools du Québec (SAQ), de Éco Entreprises Québec (ÉEQ), de la MRC du Val-Saint-Francois, du centre de tri Récup-Estrie et des maires de Racine, Stoke et Saint-Denis-de-Brompton permet d’évaluer certains coûts ainsi que le potentiel de récupération du verre par le biais de conteneurs mis à la disposition des citoyens pour le dépôt volontaire du verre.

Le potentiel de tonnage récupéré, le coût optimal selon le nombre de points de dépôt, les coûts d’entretien, de transport, d’information et de sensibilisation du public et, enfin, les revenus et économies potentielles y sont présentés afin d’apporter un premier éclairage sur la faisabilité opérationnelle et économique de la mise en place d’un tel système de récupération du verre.

Le recyclage du verre comporte certains enjeux, dont la capacité de produire du verre répondant aux attentes des conditionneurs et des recycleurs permettant ainsi d’être réutilisable. Pour faire face à cet enjeu, un ensemble de solutions ont été mises en œuvre au cours des dernières années (implantation de technologies dans les centres de tri, investissements dans la recherche et le développement pour des débouchés, etc.). L’étude vient donc s’ajouter à un ensemble de solutions pour améliorer le bilan du recyclage du verre au Québec.

Faits saillants de l’étude

• Les systèmes étudiés se font en supplément de la collecte des matières recyclables visées par la collecte sélective. Il y a donc des coûts additionnels pour la collecte de cette matière qui doivent être pris en compte pour bien évaluer la faisabilité économique du système.

• Dans le scénario modélisé pour la MRC du Val-Saint-Francois, avec un taux de récupération de 40% du verre, le coût à la tonne pour l’ensemble du gisement de verre augmenterait d’environ 35%, ce qui aurait un impact sur le coût de la collecte sélective pour la MRC d’environ 5%.

• Le gain lié à la mise en place de dépôts volontaires de verre est davantage environnemental qu’économique, car bien qu’il semble que le verre collecté serait davantage recyclé, la quantité collectée serait moins importante. C’est du moins l’hypothèse que l’on peut formuler suite à l’expérience de la municipalité de Saint-Denis-de-Brompton.

• Les prochaines étapes d’analyse devront porter sur les impacts financiers pour les municipalités, dont l’augmentation des coûts sur le facteur de performance et les coûts de compensation. L’impact de la coexistence de deux systèmes de collecte doit aussi être évalué par rapport à la perception du citoyen et à sa participation à ce système. La question des émissions de gaz à effets de serre (GES) générés par les deux systèmes parallèles de collecte devra également être étudiée.

«Avec cette étude, nous souhaitons arriver à un consensus quant au modèle de collecte le plus adapté à notre réalité locale. Ce travail objectif, réalisé en collaboration avec Recyc-Québec, nous donnera l’occasion de nous inspirer des meilleures pratiques. Nous pourrons également évaluer le potentiel ainsi que la viabilité d’une alternative à la récupération et au tri du verre», considère Luc Cayer, préfet de la MRC du Val-Saint-François.

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