L’art à fleur de peau
La palette de couleurs est vaste pour l’artiste Lucie Cormier (Lu), 44 ans, de Saint-Camille. Que ce soit sur des visages, des ventres bombés de femmes enceintes ou bien sur des toiles, le jeu des couleurs et des textures est pour elle un joyeux terrain de jeux ! Et elle aime partager son univers capable de métamorphoser le quotidien.
« Déjà, toute petite, j’étais passionnée par le dessin. Je participais à des concours scolaires, et voilà qu’aujourd’hui je donne des cours dans les écoles. Auparavant, j’ai fait mille et une choses avant de revenir à ma passion pour les arts. Puis, en 2015, j’ai lancé NOUBA, mon entreprise de maquillage artistique. Faire la nouba signifie faire la fête ! Une fête particulièrement réussie. »
L’an dernier, elle a réalisé une première exposition à Val-des-Sources intitulée En coulisse. « On y retrouve plusieurs clins d’œil à ma propre vie, précise-t-elle. Une autre exposition est prévue en 2021 à la Salle du Parvis, à Sherbrooke. La peinture intuitive fait partie de ma démarche. Sans idée préconçue, je jette mes tripes sur la toile et j’explore ! »
L’art qui fait du bien !
L’impact des arts et de la couleur sur le bien-être et la santé, Lucie y croit dur comme fer. L’art est un fabuleux moyen d’égayer les bleus à l’âme. La diversité des ateliers qu’elle propose suggère fortement de l’art thérapie. « Le mot thérapeute est très normé au Québec. Je n’ai aucune prétention autre que celle de partager ma passion ! Si elle me fait du bien, forcément, elle en fait aussi à d’autres. Je reçois de beaux témoignages de parents qui voient les bénéfices sur leur enfant après une séance de dessin ! Prendre le temps d’observer la peinture qui s’épanche en jouant, ça détend ! »
Ses ateliers s’offrent en formule individuelle, en duo, en couple, en famille, en groupe ou parents/enfants, etc. La pandémie fait mal. « Mes ateliers dans les écoles ont été annulés. Mes revenus provenaient principalement d’eux ainsi que de ma participation à divers festivals et événements. Je répète à mes enfants de ne pas s’endetter ! Il peut y avoir des pépins. J’ai la chance de ne pas avoir de grosses dépenses. Il n’empêche que depuis l’été dernier, j’ai recommencé à travailler à mi-temps pour un organisme communautaire. Autrement, j’en profite pour créer », conclut-elle. En ces temps fort déstabilisants, il faut bien continuer à voir le monde en couleurs !
lu-nouba.weebly.com
facebook.com/LucieCormierArtiste
1 commentaires
Pour partagez votre opinion vous devez être connecté.