Incontournables femmes : une page d’histoire, 78 photos… et plus!
Des femmes de diverses générations qui ont participé à la réalisation de la mosaïque. De gauche à droite : Claire Morazain, conseillère municipale de Kingsbury; Jacqueline Demers, membre du Centre des femmes du Val-Saint-François; Cynthia Pigeon, des Ballets classiques de Richmond; Denise Lupien: Martha Hervieux, mairesse de Kinsbury; Berverly Taber-Smith, de la Société d’histoire du comté de Richmond; Cathy Varnier, conseillère municipale de Richmond; Cindy Jones, conseillère municipale du Canton de Melbourne et Lorraine Denis, directrice générale du Musée de l’ardoise.
Jack Robitaille et Ariel Charest.
Avec plus de 70 clichés, chaque photo de la mosaïque a permis de former le mot « FEMMES ».
À quelques minutes de la présentation de la mosaïque, le maire de Richmond, Bertrand Ménard, a souligné l’initiative en présence du président et fondateur du Centre d’interprétation de l’ardoise, Pierre Bail; de la mairesse de Kingsbury, Martha Hervieux.
Une mosaïque de l’année 1969-1970 qui regroupait essentiellement des hommes de la région reconnus pour leurs implications. Cette fois, c’était enfant le début de la couleur avec Moi et l’Autre…
Par Ralph Côté
Journaliste
Richmond (RC) – À l’occasion d’une cérémonie qui s’est tenue durant le jeudi matin du 12 octobre, les Incontournables femmes de la grande région de Richmond ont maintenant leur place bien à elles dans le hall d’entrée de l’Hôtel de Ville de Richmond. Cette initiative résulte d’une étroite collaboration entre les Centre d’interprétation de l’ardoise et de Ville.
Plus tôt cette année, le Centre a voulu rendre hommage aux Incontournables femmes qui, dans des sphères diverses, s’impliquent dans les communautés de la région de Richmond, duquel s’incruste le Pays de l’ardoise. À cet effet, le musée a produit le printemps dernier une mosaïque de soixante-dix-huit femmes et l’a suspendu jusqu’à tout récemment à la salle des expositions temporaires.
«Grâce à cette initiative, le Centre d’interprétation de l’ardoise a pris en main la responsabilité d’illustrer et de faire connaitre plusieurs pionnières de notre communauté, toutes motivées par le désir de mener à bien leurs projets et de tracer la voie pour les femmes de demain», considère la mairesse de Kingsbury, Martha Hervieux, qui était présente avec ses homologues Bernard Ménard de Richmond, Herman Herbers du Canton de Cleveland, de James Johnston du Canton de Melbourne ainsi que des conseillères et conseillers municipaux.
De 1969 et bientôt de 2019
L’idée d’une telle mosaïque est née du fait qu’il y a dans le hall d’honneur de la Ville un semblable photographique montrant soixante-treize hommes d’importance de la ville, et ce, en date de 1969!
Prenant la parole, le maire Bertrand Ménard a tenu à remercier le président fondateur Pierre Bail et la directrice Lorraine Denis du Centre d’interprétation de l’ardoise, qui ont soutenu le projet. «C’est une initiative qui rend justice aux femmes. J’ai grand plaisir à voir accrochées maintenant côte à côte les deux mosaïques et j’invite tous les citoyens à venir les voir à l’Hôtel de Ville. Il serait merveilleux si d’autres municipalités prenaient l’initiative de produire de tels assemblages pour rendre hommage à l’implication et au travail de ses incontournables femmes», souhaite M.Ménard.
MmeHervieux a tenu également à rappeler que le Centre d’interprétation de l’ardoise a mis sa programmation 2018 sous le thème des Incontournables femmes. C’est ainsi qu’il a rendu hommage à une grande féministe de la région, Jovette Marchessault (1938-2012), artiste et écrivaine.
Dernière représentation de La révolte
Le dernier volet de cette thématique se tiendra le vendredi 19 octobre, à 19h30, au centre situé sur la rue Belmont.
Il s’agira d’une quatrième lecture-théâtre intitulée La révolte. Auguste de Villiers de L’Isle-Adam a écrit cette pièce en 1870, rappelle la directrice du Centre d’interprétation, Lorraine Denis. Texte d’avant-garde, le metteur en lecture Matieu Gaumond a su conserver l’empreinte initiale.
«La révolte, c’est celle d’une jeune femme, Élisabeth, contre son mari, Félix, dont la conscience et l’égoïsme candide incarnent les principes étriqués. Élisabeth choisit de tourner le dos à son foyer, son mari, son enfant pour se libérer de l’emprise d’une société qui l’étouffe.
La révolte sera interprétée par deux comédiens professionnels de talent. Ariel Charest, diplômée du conservatoire d’art dramatique, vient de tenir un rôle principal dans la pièce Le vrai monde? de Michel Tremblay au Théâtre Le Trident. Jack Robitaille, comédien très connu et vice-président de l’Union des Artistes, a reçu plusieurs prix d’interprétation dans sa carrière.
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