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«On ne vend pas l'art, il se vend tout seul, par coup de coeur» - Denis Courchesne

durée 30 août 2017 | 08h58

Danville - C'est à 14 ans que Denis Courchesne peint sa première toile. Dès lors, il sait que c'est ce qu'il finira par faire de sa vie, même si celle-ci lui fera prendre un long détour.

Né à Sherbrooke, son père était maître tailleur et sa mère rêvait d'être comédienne. Dès son jeune âge, il déménage à Thetford Mines, où  il restera pour y fonder une famille et comme son père, faire carrière dans la mercerie pour hommes. Enfant, il coloriait beaucoup et aimait reproduire des toiles connues en découpant du papier de construction.

Parallèlement à cette profession, Denis Courchesne côtoie l'art de près en étant marchand de tableaux. «J'avais toujours un tableau à vendre. J'ai appris à reconnaitre les coups de pinceaux, la manière de peindre, les palettes de couleur des artistes», précise-t-il.

Puis en 2204, une crise cardiaque lui fait prendre conscience de la vie qui passe et il décide alors «de peindre et c'est tout! C'était mon idée première, quand je laisserais mon métier, ce sera pour peindre. C'est que j'ai toujours voulu faire».

Depuis, il est toujours dans l'atelier. Lorsqu'il peint, il est dans une bulle, absorber par le travail de création.

Après avoir essayé divers médium, comme l'aquarelle, il  revient à l'acrylique qu'il travaille avec une spatule pour exploiter pleinement la ligne. «Je rejoins mon père, qui était un homme très droit», ajoute-t-il en riant. 

Fait particulier chez l'artiste peintre, ses ciels sont noirs, mais jamais d'un noir pur. Ce sont des ciels de pleine lune, «parce que je suis toujours dans la lune quand je peins», précise-t-il. Pour lui, ce qui est important, c'est de toujours voir la lumière, et à partir du noir, la lumière se fait plus importante. Il utilise aussi le rouge, couleur vibrante et inspirant la passion, pour ses arbres.

Denis Courchesne invite les visiteurs à venir découvrir ses oeuvres et échanger lors du Symposium des arts de Danville.

 

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