Publicité

24 juin 2016 - 04:18

Une incursion dans l’imaginaire foisonnant Francine Péloquin

Richmond – Jusqu’au 17 juillet, le Centre d’interprétation de l’ardoise accueille l’artiste multidisciplinaire Francine Péloquin. Ayant pour titre J’aime le papier, l’exposition réunit des peintures, des collages, des sculptures et des dessins de cette artiste d’Ulverton.

La démarche de Francine Péloquin relève de la figuration. Dès ses débuts, l’artiste s’est fait remarquer pour la mise en scène et la mise en couleurs de ses toiles. Shoping fatal chez Tatie lui vaut le Prix 1987 McAbbie. À l’époque, ses tableaux étaient peuplés de personnages errants dans des lieux terribles, des danseurs couverts de cendre et fantomatiques des ballets Buto. Ses images s’adouciront dès son arrivée à Ulverton.

Au terme de sa carrière en enseignement, elle abandonne la peinture pour se consacrer au dessin. Elle y passera toute l’année 2015. Le démantèlement d’une bibliothèque lui fend le cœur et la pousse à récupérer tous les livres renfermant de vieilles photos et d’anciennes nouvelles. Francine Péloquin s’applique dès lors à revisiter leur sens et à le faire déraper dans des collages et des poupées sculptures! Toutes ses nouvelles figurines de papier récupéré portent en elles-mêmes un conte issu d’un livre créé par des auteurs, des illustrateurs, des typographes et des ouvriers et ouvrières qui ont investi leur sueur pour générer du papier à partir d’arbres abattus.

Nourrie de ce riche héritage, Francine Péloquin se lance dans la production d’une collection de modèles et se prend au jeu de ce nouveau langage. Par ces poupées chargées d’énergie et d’allant, les livres renaissent et continuent d’ouvrir les tiroirs de notre mémoire. En visitant J’aime le papier, vous serez témoins de cet attachement et vous y lirez toutes sorte d’histoires.

On peut admirer les œuvres de Francine Péloquin tous les jours, entre 10 h à 17h au Centre d’interprétation de l’ardoise de Richmond situé au 5, rue Belmont. Les visiteurs pourront en profiter pour faire la visite guidée de l’exposition permanente consacrée au riche patrimoine qu’a légué à la région l’industrie ardoisière à partir de 1850.

Le Centre d’interprétation de l’ardoise de Richmond bénéficie du soutien financier du ministère de la Culture et des Communications du Québec, de la Caisse Desjardins du Val-Saint-François et L’ardoisière de Kingsbury.

Publicité

Commentez cet article

Un ou plusieurs champs sont manquants ou invalides:





Actualités - L'Étincelle se réserve le droit de ne pas publier ou de retirer les propos diffamatoires, obscènes, ainsi que les commentaires discriminatoires, tout comme ceux incitant à la haine ou la violence. De plus, l'écriture phonétique et les messages écrits en lettres majuscules ne seront pas acceptés.

Vous souhaitez commenter cet article ? Faites-le de façon intelligente. Quoique certains internautes se croient à l’abri en publiant des commentaires et en nous donnant de faux courriels, il est très facile de les retracer. En cas de plainte pour diffamation ou menaces, Actualités - L'Étincelle collaborera avec les autorités en leur remettant les informations desdites personnes.