Le CAB de Windsor en campagne de financement avec ses traditionnels pâtés
Par Ghislain Allard
Journaliste
Windsor — C’est devenu une tradition : le Centre d’action bénévole de Windsor et région a entrepris sa campagne de financement annuel avec la vente de ses pâtées durant le temps des Fêtes.
Encore cette année, l’objectif a été fixé à 2500 pâtés, ce qui devrait permettre à l’organisation d’aller chercher entre 15 000 $ et 20 000 $.
« Mais, chaque année, nous en vendons toujours plus que l’objectif fixé. Par exemple, l’an dernier, 2732 pâtés ont été vendus. L’an passé, nous avons greffé à notre campagne le fameux ragout de pattes traditionnel. Encore cette année, c’est en quantité limitée. Nous en avons 140 à vendre », précise Nathalie Boisvert, directrice générale du Centre d’action bénévole de Windsor et région.
Une trentaine de bénévoles travaillent activement au projet. « Ces gens viennent prêter main-forte à notre gestionnaire de cuisine et à notre cuisinier en place. Ça représente quand même 300 heures de bénévolat. Nos bénévoles, c’est une grosse main-d’œuvre. Le tout se déroule sous la supervision de Julie Dupuis », nous dit la directrice générale.
« Au départ, il y a quelques années, nous avons commencé à faire des pâtés pour nos bénéficiaires de la popote roulante. Les gens de notre famille de bénévoles pouvaient aussi en acheter. C’était vraiment à petite échelle; on parlait d’une centaine de pâtés par année. Puis, nous avons décidé d’ouvrir la vente à la population en général. D’année en année, ça a fait boule de neige. Nous sommes de plus en plus connus. Nous avons de nouvelles clientèles. Nous avons été victimes de la qualité de la bouffe que nous offrons », soutient Mme Boisvert.
Le grand format est vendu 14 $ alors que le plus petit est disponible à 9 $. Encore cette année, il y a le pâté au poulet, le pâté mexicain, la tourtière et le pâté au saumon, version améliorée. « Et nos pâtés sont réputés pour être très généreux », affirme-t-elle.
Avec le volet mets cuisinés, la vente annuelle des pâtés représente pour le CAB une importante source de financement.
« Plusieurs personnes pensent que notre financement provient uniquement de ministère de la Santé et des services sociaux. Ce n’est pas le cas. Nous ne sommes pas subventionnés à 100 %. La subvention ne couvre même pas la totalité des salaires. Il faut donc innover pour être en mesure d’aller chercher de l’argent dans la communauté. Et nous faisons des demandes de subvention ponctuelles pour divers projets. Il faut toujours être à l’affût. Ça prend beaucoup de temps », soutient Mme Boisvert.
