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Métier vintage à la mode

durée 22 février 2021 | 04h00
Mireille Frégeau
Par Mireille Frégeau

Journaliste

 

Richmond - Barbier, voilà un vieux métier un temps délaissé qui reprend du poil de la bête ! Steve Duperron, 39 ans, offre désormais ses services au Salon de coiffure Le Look, à Richmond. L’homme d’aujourd’hui, barbu, arborant une coupe stylée, n’oppose plus beauté et virilité ! On a rencontré celui qui trime derrière les ciseaux, peignes et rasoirs…

D’où lui est venue l’idée de faire ce métier ? « À la suite d’un accident de travail alors que je bossais dans des encans d’animaux, la CSST m’a proposé de me réorienter, explique Steve. J’ai d’abord suivi un cours en secrétariat, mais ce n’était vraiment pas ma place. Comme j’aimais couper les cheveux, les miens, ceux de mes enfants et de quelques amis, l’un d’eux m’a suggéré cette orientation. J’ai suivi la formation et je me suis équipé. Ça m’a d’ailleurs coûté une fortune ! » 

Le choix a été judicieux, car les soins consacrés au bon entretien de la barbe connaissent un engouement sans précédent. Et que dire du plaisir de rafraîchir sa coupe de cheveux après de longs mois de confinement ! Voilà donc un coiffeur-barbier spécialisé en rasoir et clipper, histoire de réaliser de belles coupes stylisées. « Mine de rien, précise-t-il, la manipulation de ces outils, c’est un art ! Et il faut savoir trouver une harmonie entre les cheveux et la barbe. Pour plusieurs, le port de la barbe est pratique, ça cache quelques défauts ! »

 

Détente et relation de confiance…

Métier de contact, cette profession exige des qualités relationnelles indéniables pour satisfaire et fidéliser sa clientèle. Les femmes profitent bien de ce temps juste à soi pour placoter de tout et de rien. Qu’en est-il des hommes ? « Ce ne sont pas les mêmes sujets de discussion ! Ici, dans un salon mixte, les hommes font davantage attention à leurs propos. Dans un barbershop, c’est différent. Impossible de vous donner d’exemples, car je risquerais d’être un peu vulgaire ! », plaisante-t-il. On comprend que ce qui se dit dans un salon n’en ressort pas !

Les coiffeuses du salon, Johanne Pearson, qui en a été la proprio pendant plus de 30 ans, et Amanda Garett, une ancienne employée qui a acheté le commerce, sont heureuses d’accueillir Steve parmi elles. « Johanne est une amie de ma mère. Elle me coupait les cheveux quand j’étais petit… Et c’est vraiment chic de la part d’Amanda de m’offrir ma chance ! », conclut-il.

Saviez-vous qu’au Moyen-Âge, les barbiers ne se limitaient pas à la taille de la barbe ? Ils pratiquaient généralement le métier de chirurgien ! D’ailleurs, celui que l’on surnomme « le père de la chirurgie moderne », Ambroise Paré (1510–1590) était barbier de profession.

 

facebook.com/Salon-Le-Look-

facebook.com/steve.duperron.1

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