Vol de terminaux de paiement électronique chez les commerçants
Par Ghislain Allard
Journaliste
Actualités — L’Étincelle — Les cambrioleurs ont une nouvelle cible dans les commerces de la région. Ils ne s’en prennent plus au tiroir-caisse, où l’agent liquide devient rare, mais aux terminaux de paiement électronique.
« Les fraudeurs observent le code de remboursement d’un terminal point de vente en effectuant un retour de marchandise, dérobent ensuite celui-ci par diversion ou introduction par effraction dans le commerce, et effectuent des remboursements sur leurs cartes à partir de ce terminal. Une fois que le terminal a atteint sa limite, ils peuvent interchanger ce terminal dans un autre commerce et recommencer le stratagème », raconte la sergente Stéphanie Lemay, de la Sûreté du Québec.
Généralement, l’employé se rend compte du vol à la fermeture de sa caisse ou lors d’un remboursement quand le code ne fonctionne pas.
Les fraudeurs peuvent cibler tout type de commerces, mais s’en sont récemment pris à ceux de type rénovation comme les commerces de plomberie ou de couvre-plancher.
La policière a profité de l’occasion pour livrer quelques conseils de prévention. Il faut demander aux employés de cacher de NIP (code de remboursement) et de ne pas le coller sur l’écran ou près de la caisse.
Il faut s’assurer que le code ne soit pas entré par défaut. Il est recommandé d’installer un câble d’acier reliant le terminal au poste de travail. Après les heures d’ouverture, il faut sécuriser le terminal comme s’il s’agissait d’une somme d’argent, au même titre que la « petite caisse », en le plaçant dans un coffre-fort ou à l’extérieur du commerce.
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