Martial Pruneau est animé par une grande passion…
Par Ghislain Allard
Journaliste
Saint-Denis-de-Brompton — C’est clair : au travail, Martial Pruneau est un véritable passionné. Et lorsqu’on lui parle de ses passetemps, devinez de quoi nous parle le garagiste d’une façon tout aussi enthousiaste. Il aborde d’emblée sa collection de voitures et les courses automobiles…
Cette passion automobile a mené le garage Martial Pruneau, situé au 1970, route 249, Saint-Denis-de-Brompton, à fêter cette année son cinquantième anniversaire. Elle l’a aussi poussé à faire l’acquisition de plusieurs véhicules de collection qu’il garde précieusement dans le garage qu’il a construit à proximité de sa résidence.
Il possède en fait des autos des années 1960 et 1970 et aussi des plus récentes. Il a en sa possession un camion de pompiers de la municipalité de Saint-Denis-de-Brompton. Une auto ayant appartenu à son père complète sa collection.
« Il y a une grosse différence de technologie entre ces autos, mais j’aime toutes les conduire. Je possède encore le premier GTO que j’ai acheté en 1972 fraîchement restauré et il est plus beau que lorsqu’il était neuf », raconte avec la même fougue M. Pruneau.
Courses
Le garagiste s’intéresse avec beaucoup d’intérêt à la course automobile, principalement la Nascar Cup Series qui est la plus grande compétition automobile organisée depuis 1949 aux États-Unis par la National Association for Stock Car Auto Racing.
« J’ai toujours aimé les courses. Lorsque j’avais six ans, mon père avait un char de course. Ce n’est pas lui qui le conduisait, mais la passion était là. Les premières courses auxquelles j’ai assisté, c’était à Cookshire sur le terrain d’exposition. Je me suis très souvent rendu à Granby, à Sorel, à Saint-Grégoire, à Drummondville. Des pistes de course de terre battue aux États-Unis, j’en ai vu une soixantaine », souligne M. Pruneau.
« Ce que j’aime, c’est le son des voitures. Le son des moteurs me fait tripper. Les gars ont du ghost. Ce n’est pas possible. Ils foncent à deux ou à trois de large. C’est tout un spectacle », lance le garagiste de 69 ans.
Il se dit « maniaque » de Nascar. Il a regardé la première édition du Daytona à la télé en 1979. C’est là qu’il a eu la piqûre. À 16 reprises, il s’est dirigé vers ce lieu mythique où il a vu les plus spectaculaires courses de Nascar.
Cette année, Chevrolet a gagné les trois premières courses. Toyota est sorti vainqueur à Phoenix. Il y a 36 courses dans l’année. « Je les regarde toutes », insiste M. Pruneau.
Mais le garagiste de Saint-Denis avoue que les courses sur terre battu l’attirent encore beaucoup. « Des courses de base, c’est encore très plaisant. Ce sont de vraies courses. Il n’y a pas d’ordinateurs dans les chars. C’est le gars qui pousse sur les pédales et qui fait les bons et mauvais coups », mentionne-t-il.
Lorsqu’il va à Daytona pour deux semaines, il en profite d’ailleurs pour assister aux courses de terre battue qui se tiennent à proximité du circuit de Nascar.
M. Pruneau souhaite un jour être capable de se rendre à la piste de Bristol et de Talladega. « Ce sont des projets de retraite », soutient-il.
« Année après année, on doit s’ajuster aux nouvelles technologies en suivant des formations. »
« Il faut suivre le développement. C’est essentiel pour survivre. Je veux savoir ce qui se passe dans le monde automobile », termine M. Pruneau.
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