Richmond — Ayant vécu une bonne partie de sa vie à Richmond, Jeannette Richard-Bouchard a souligné, le 8 février dernier, son 100e anniversaire de naissance. La centenaire est reconnue entre autres pour sa force de vivre et pour son grand sens de l’humour.

Née dans la région de Québec, elle est maintenant entourée par cinq enfants, neuf petits-enfants et 13 arrière-petits-enfants. 

« C’est une femme très active. Peu importe ce qui se passait, elle ne s’est jamais laissé aller. Il fallait qu’elle bouge. Elle ne s’est jamais apitoyée sur son sort », répond la fille de la centenaire, Lucie Bouchard, lorsqu’on lui demande la clé de sa longévité. 

Avec ses proches, Mme Richard-Bouchard a fêté ses 100 ans dans un restaurant de Sherbrooke. Le 6 avril, ce sera la famille élargie et plusieurs amis qui souligneront cet événement. Une soixantaine de personnes sont invitées. 

« Elle a une force de vivre qui lui a permis de continuer dans la vie. Elle possède un sens de l’humour vraiment exceptionnel », souligne sa fille, la plus jeune des enfants.

Au cours de sa vie, Mme Richard-Bouchard a œuvré comme couturière jusqu’à sa retraite. « Elle fait tellement bien à manger. C’est impressionnant tout ce qu’elle peut faire. Il y a une époque où les gens venaient sonner à la porte avec des citrouilles pour qu’elle puisse préparer des tartes. D’ailleurs, encore aujourd’hui, elle fait beaucoup à manger », raconte Mme Bouchard. 

Joueuse de cartes, c’est trois fois par semaine qu’elle rejoint sa coéquipière pour passer ses soirées. « C’est une grande joueuse de cartes », insiste sa fille. 

« De dire que ma mère a 100 ans, c’est très émouvant pour moi. Nous la regardons aller et nous avons de la difficulté à nous rappeler qu’elle a cet âge. Elle est tellement présente et alerte que nous avons de la misère à réaliser qu’elle a 100 ans. Pour nous, elle n’est pas rendue là », admet Mme Bouchard. 

À Noël, elle a fait ses tourtières et elle a servi avec fierté son fameux pain aux noix. 

« Elle ne manque jamais une occasion d’aller magasiner et pas question d’avoir quelqu’un pour faire son épicerie ; elle fait tout ça elle-même », de dire sa fille.