La Poudrière victime d’un vol d’une valeur de 30 000 $
Par Ghislain Allard
Journaliste
Windsor — Des malfaiteurs ont ciblé puis volé des articles d’une valeur de 30 000 $, dont un véhicule tout-terrain servant à l’entretien des sentiers du parc historique de la Poudrière de Windsor.
La direction de l’organisme sans but lucratif fait maintenant appel à la population pour obtenir de l’information relative à ces actes criminels.
« Le vendredi juste avant les Fêtes (22 décembre), j’ai reçu un téléphone comme quoi les portes étaient ouvertes et que tous les outils avaient disparu. Le pire, c’est qu’avec les années, nous avions renforcé de façon importante le système de sécurité. Nous avons doublé toutes les mesures », souligne Daniel Pelletier, président du conseil d’administration du parc historique.
Selon lui, il s’agit d’un réseau de professionnels qui a réalisé le vol à la Poudrière. « Ce sont des professionnels qui viennent nous voler. Ils ont attendu que nous posions les chenilles avant de venir voler le véhicule tout terrain. Ça aurait été plus compliqué sans les chenilles », de dire le président.
Il y a deux ans, la direction s’était fait voler un autre VTT.
Les voleurs ont également dérobé tous les outils servant à l’entretien des sentiers, dont une scie à chaîne.
« Pour un OBNL, un vol de 30 000 $, c’est beaucoup. Ça fait vraiment mal. C’est trop. Nous demandons aux gens d’être vigilants et de nous livrer certaines informations pouvant nous aider à retracer les voleurs. Nous pensons qu’il s’agit d’un réseau. Si vous avez un doute, il faut appeler la Sûreté du Québec », insiste Silvain Corriveau, membre du conseil d’administration de la Poudrière.
« À force de nous faire voler, nous devrons mettre un terme aux opérations de la Poudrière. 30 000 $ sur un budget restreint, ça fait mal. Il y a un impact important sur l’entretien des sentiers », ajoute M. Pelletier.
Bien sûr, la direction de la Poudrière va tenter de négocier l’achat d’un nouveau véhicule.
« Dans la dernière année, nous avons eu des inondations, du verglas et des grands vents qui ont coupé des arbres. Nous avons été obligés de travailler en double et en triple pour pouvoir être en mesure d’entretenir les sentiers. En plus, nous nous faisons voler. Les bénévoles sont essoufflés et découragés », soutient M. Corriveau.
Selon lui, la direction de la Poudrière tente de fournir les équipements nécessaires pour faciliter la tâche des bénévoles.
« Et là, du jour au lendemain, on se fait tout voler. C’est également très difficile pour les administrateurs. C’est comme si nous recommencions à la case départ », de dire M. Pelletier.
C’est la Ville de Windsor qui est responsable des assurances et les franchises sont très élevées. « Nous faisons de notre côté le maximum pour ne pas nous faire voler, mais là, nous sommes un peu dépassés par les événements. Nous avons maintenant besoin de la population pour nous aider », termine le président.
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