Windsor — Les Assises 2023 de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) ont eu lieu du 3 au 5 mai à Gatineau, sous le thème « L’incontournable gouvernement de proximité ».
Conférences, ateliers, salon des exposants, activités de réseautage : pas moins de 1500 délégués y ont pris part, soit environ 1000 maires et mairesses, dont celle de Windsor, Sylvie Bureau.
La mairesse de Windsor avait bien sûr en tête le renouvellement du pacte fiscal avec le gouvernement du Québec pour l’an prochain, en 2024
« Nous n’avons que la taxe foncière pour financer les municipalités. Nous avons de plus en plus de responsabilités sur les épaules, mais l’argent ne vient pas nécessairement avec ces nouvelles dépenses », de dire Mme Bureau à son retour de Gatineau.
« L’an dernier, on nous avait promis une loi sur la préemption. Nous venons tout juste de voter sur la question au conseil municipal. Après qu’un citoyen ait mis en vente un terrain, la Ville peut l’acheter au prix demandé au tout début. C’est très important pour nous », raconte la mairesse de Windsor.
Une problématique similaire devrait être réglée sous peu en ce qui concerne l’expropriation.
Dans le cadre d’un programme d’infrastructures municipales, comme le PRIMEAU, le gouvernement révisera aux deux ans le coût des travaux. Présentement, même s’il y a une forte augmentation des coûts, le montant de la subvention fixé lors de l’annonce demeure le même jusqu’à la fin peu importe les variations.
« La taxe que le gouvernement paye sur les institutions comme les écoles fera sans doute l’objet de discussions d’ici l’adoption du nouveau pacte fiscal. À l’heure actuelle le gouvernement ne paye pas le montant complet aux municipalités », mentionne-t-elle.
Les effets des changements climatiques, mis en lumière par les inondations que subissent présentement Gatineau et certaines régions du Québec, ont volé la vedette lors de la 101e édition des Assises de l’Union des municipalités du Québec.
Les maires ont appelé le gouvernement Legault à accroître le soutien financier pour s’adapter aux changements climatiques.
La mairesse de Windsor a également soulevé le problème du nombre d’entrepreneurs qui répondent aux appels d’offres. Il y en a de moins en moins. Par conséquent, les coûts augmentent », affirme-t-elle.