Richmond —Au mois de juillet dernier, la foudre s’est abattue sur le sommet du clocher de l’église Sainte-Bibiane de Richmond. Le système électronique ayant été lourdement endommagé, les cloches ont dû se taire…
La carte-mère du système électronique lié aux cloches a été détruite par la foudre. Il faut donc la remplacer ainsi que d’autres éléments indispensables au bon fonctionnement des cloches.
Selon les soumissions reçues, il en coûtera 14 378 $ pour rendre opérationnel le carillon. « C’est sans compter le coût de l’utilisation d’une nacelle si jamais nous avons besoin de ce genre d’équipement pour réparer le système de cloches », souligne Lucie Bouchard, animatrice paroissiale et agente de pastorale à la paroisse de Saint-Bibiane.
À l’heure actuelle, cette réparation n’est pas dans les priorités de la paroisse. « Dans un premier temps, nous allons contacter nos assurances pour savoir de quelle façon nous pourrions être remboursés sans trop de pénalités », précise Mme Bouchard
Le carillon sonnait en fait deux fois par jour de façon régulière : à l’angélus du midi et celui du soir à 18 h. Il se faisait entendre aussi le dimanche ainsi que lors des sacrements comme le baptême, le mariage et les funérailles.
Paratonnerres
En revanche, la fabrique devra investir dans l’achat de paratonnerres. Il en coûtera 6000 $ à la paroisse pour changer ce dispositif destiné à protéger le bâtiment des effets de la foudre.
« Avant l’Inspection, nous n’étions pas au courant que les paratonnerres étaient déficients et non conformes. Nous ne nous attendions pas du tout à avoir à changer ces dispositifs. Nous allons les remplacer ; c’est la priorité de la paroisse », soutient Mme Bouchard.
Bingo
Mercredi dernier, à 19 h, la paroisse a commencé à tenir des soirées de bingo au sous-sol de l’église.
« Bien sûr, nos bingos paroissiaux vont nous aider dans le financement, mais aussi il s’agit d’une activité appréciée par une partie de la population. Les deux points sont importants. C’est une pierre deux coups », avouent l’animatrice paroissiale et l’agente de pastorale.
« Nous ne savons pas du tout de quelle façon vont réagir les citoyens. Il n’y avait plus de bingo à Richmond. Nous avons maintenant une cinquantaine de places disponibles. Ça va nous faire un bon revenu pour les réparations à faire. Mais, en général, les paroissiens de Richmond sont d’une grande générosité », mentionne-t-elle.
Les soirées de bingo hebdomadaire étaient prévues avant que la foudre ne tombe sur le sommet du clocher et avant que la fabrique ne sache qu’elle doive changer les paratonnerres.
C’est la fabrique qui financera l’achat des paratonnerres. « Nous ne pouvons pas attendre que les bingos couvrent cette dépense. Ça prendrait trop de temps. La fabrique doit rapidement procéder à la réparation. On ne peut pas attendre », estime Mme Bouchard.