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21 avril 2022 - 16:15 | Mis à jour : 16:25

Grippe aviaire : cri du cœur du producteur

Par Ghislain Allard, Journaliste

Saint-Claude – Canard du Lac-Brome vit actuellement des moments très difficiles avec l’apparition de la grippe aviaire dans trois de ses lieux de production, dont les installations de Saint-Claude. Les propriétaires ont besoin d’aide pour sauver l’entreprise de cette crise majeure.

« Je lance donc un cri du cœur pour l'engagement de tous les paliers gouvernementaux, des secteurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de l'économie, afin qu'ils se joignent à nous pour mettre en place un plan de relance créatif, innovant et structurant qui saura remettre cette industrie au cœur d'une stratégie de relance durable. L'autonomie alimentaire en lien avec ce secteur en dépend », a déclaré Angela Anderson, directrice générale de Canards du Lac-Brome.

Canards du Lac-Brome élève en continu plus de 350 000 canards sur l'ensemble des lieux de production. La situation laisse croire qu'au rythme actuel, l'approvisionnement des canaux de distribution devrait cesser d'ici 4 à 5 semaines.

L’entreprise produit sur 13 sites de production et dans quatre régions administratives au Québec : Estrie, Montérégie, Centre-du-Québec et Mauricie. Les deux autres lieux contaminés sont Knowlton et Wotton.

Selon la direction, il est trop tôt encore pour évaluer la durée exacte avant la reprise des opérations et l'approvisionnement normal des réseaux de distribution, mais à ce jour, il serait difficile d'envisager une reprise avant un minimum de 10 à 12 mois.

Canards du Lac-Brome emploie plus de 300 travailleurs sur ses sites de production répartis dans l'ensemble des régions. Pour les créneaux qu'elle occupe, Canards du Lac-Brome détient 60% du marché canadien.

« Après 110 ans d'existence, jamais nous n'aurions pu imaginer un tel scénario après toutes ces années de rigueur au travail à tous les niveaux. Une crise plus grande que nature où les besoins seront immenses », soutient Mme Anderson.

« Cette fois, la côte à remonter sera plus importante que tout ce que nous avons surmonté jusqu'ici et on ne pourra pas le faire seul. Si le Québec et le Canada souhaitent maintenir cette industrie phare du secteur de l'agriculture et éviter que nous devenions totalement dépendants des importations à très court terme, nous levons la main et nous sommes prêts à mettre les efforts nécessaires. Mais nous ne pourrons le faire seuls, la marche est trop haute et ce n'est que collectivement que nous pourrons relancer ce secteur qui a fait ses preuves en termes de retombées », affirme la directrice générale.

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