Actualités-L’Étincelle (RC) – Au terme de son quatrième séjour au Rwanda qui a débuté dès janvier 2020 jusqu’au prin- temps, Carole Saint-Hilaire a de nouveau apporté son aide auprès des enfants et adultes. Cependant, avec des invalida- tions répétées alors que le coronavirus s’incrustait dans plusieurs pays et deux jours d’avions et d’aéroports, la mission- naire est arrivée à la maison très épuisée.
« Depuis quelques semaines, j’étais cons- tamment en contact avec l’ambassade du Canada à Kigali. Comme il y avait déjà eu une annulation d’avion pour notre rapatrie- ment, j’ai alors décidé à la dernière minute de prendre un vol. Je suis sincèrement désolée de ne pas vous avoir tous contac- té, mais il fallait que je sois certaine d’être dans l’avion, car j’étais stressée à l’extrême puisque c’était une autre compa- gnie d’aviation. En fait, c’était un vol spécial qui consistait à rapatrier les personnes de
différents pays, tout comme moi, lors de ce départ durant lequel je n’ai presque pas dormi. Malgré ces difficultés, je tiens que de bons mots à l’ambassade du Canada à Kigali qui communiquait régulièrement avec moi », relate la missionnaire.
Du départ au retour
Au départ le 10 janvier vers le Rwanda pour se rendre à Gakoma-Mamba située dans la province de Butare, Mme Saint- Hilaire était heureuse d’accompagner à la fois une amie et bénévole, Johanne Gagnon, qui a séjourné durant six semai- nes.
« Grâce à la Fondation Canada et Brussels Airlines, nous avons pu apporter tous nos bagages Johanne et moi. Nous avions au total 4 bagages de 50lbs, 8 de 70lbs, 2 vélos dans des boites avec un poids de 70lbs et 4 bagages de cabine avec un
poids d’environ 22lbs. Nous avons pu apporter 18 bagages avec un poids total d’environ 980lbs. Pour les bagages que la Fondation Air Canada nous a accordés, les 8 bagages de 70lbs ainsi que les 2 vélos, nous aurions eu à payer pour plus ou moins 2200 $. C’est ainsi que nous avons pu apporté des livres scolaires anglais et français, du linge et souliers pour tous les âges, du tissu et matériel de couture, des outils, de la nourriture sèche, les vélos et cette fois, nous avons même apporté deux ostensoirs que nous avons obtenus du Diocèse de Sherbrooke pour des commu- nautés et paroisses», relate la mission- naire.
Suite à ce retour en avril qui devait être le 4 mai, Carole Saint-Hilaire a repris ses for- ces parmi ses proches et donateurs. Quant à ses amis du Rwanda, elle est toujours inquiète pour eux, moins pour la maladie que pour le manque de travail et surtout de
lnourriture. « J’ai aussi espoir que cette maladie sera enrayée bientôt sur cette terre en ayant pour leçon du respect, de la tolérance et de l’amour pour nous tous. Tendresse et affection ».