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Windsor – Le député de Johnson et porte-parole de l’opposition officielle en matière de loisir et sports, Etienne-Alexis Boucher, dénonce l’intransigeance et l’arrogance du gouvernement libéral à l’égard des agriculteurs du Québec. En plus de mettre des centaines de fermes familiales dans une situation financière précaire, les décisions du gouvernement mettent en péril la saison de motoneige au Québec.
Suite au congrès annuel de l’UPA qui s’est déroulé le 1er décembre 2010, les agriculteurs ont dénoncé le rendez-vous manqué avec le Ministre Laurent Lessard. « Depuis l’hiver 2010, les agriculteurs dénoncent les mesures de resserrement de l’assurance stabilisation du revenu agricole, qui élimine du calcul du coût moyen de production 25% des fermes les moins productives. Le gouvernement libéral s’entête depuis à ignorer les cris du cœur des agriculteurs. J’ai rencontré des dizaines de producteurs qui craignent pour l’avenir de leur entreprise familiale. Malheureusement, tout ce que le gouvernement libéral fait depuis est d’essayer d’endormir les agriculteurs avec des promesses vides », a déclaré le député de Johnson.
« Le Ministre Laurent Lessard avait la chance, hier, lors du congrès de l’UPA, de rétablir les ponts avec le milieu agricole. Il a plutôt choisi de rire des agriculteurs. Depuis 2003, le Québec perd en moyenne 400 fermes par année, mais ça ne semble pas émouvoir le Ministre. Il est évident que le lien de confiance entre les membres de l’UPA et le gouvernement est rompu », a ajouté M. Boucher.
Enfin, l’entêtement du gouvernement libéral risque de compromettre la saison de motoneige puisque les agriculteurs ont choisi d’interdire aux clubs de motoneige l’accès à leurs terres en guise de moyens de pression. « L’intransigeance du Ministre Lessard aura un double impact. En plus de mettre des entreprises agricoles dans une situation intenable, il va saboter la saison de motoneige qui s’en vient. Seulement pour l’Estrie, on parle de retombées économiques annuelles de 12 millions $ liées à la pratique de la motoneige. Qu’attend ce gouvernement pour écouter les demandes des producteurs agricoles et faire preuve de bonne foi en négociant avec eux? » a conclu M. Boucher.