Victoriaville – « La souveraineté alimentaire est centrale dans la vision d’avenir de notre agriculture puisqu’elle permet à une nation de choisir, de façon responsable, ses orientations agricoles, les politiques qui les définissent et les moyens adéquats pour les mettre en application » soutient le député de Richmond-Arthabaska, André Bellavance. Le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Agriculture et Agroalimentaire assistait vendredi à un séminaire sur la souveraineté alimentaire à l’Université de Montréal, organisé par la Coalition pour la souveraineté alimentaire.
« À Ottawa, le Bloc Québécois demande au gouvernement fédéral d’appuyer les organisations de mise en marché de proximité et les organismes de mise en marché collective, comme la gestion de l’offre », a indiqué André Bellavance. « Les conservateurs refusent cependant de corriger les effets néfastes de la déréglementation et de la libération des marchés alors que les libéraux ne parlent jamais de souveraineté alimentaire », a-t-il ajouté. « Le Québec a développé un excellent système de traçabilité et fait la promotion des produits du terroir. Le fédéral doit l’appuyer et doit inciter ses propres institutions publiques à se doter d’une politique d’achat local », a insisté le député.
Le séminaire recevait un panel d’experts internationaux qui se penchaient notamment sur l’universalité, l’équité et la durabilité de l’alimentation et de l’agriculture ainsi que sur un traitement différencié conféré aux aliments et à l’agriculture sur le plan du commerce. « Il faut se doter de politiques agricoles solides qui aideront les producteurs et productrices agricoles tout en fournissant des denrées alimentaires de premières qualités aux consommateurs », a conclu André Bellavance.