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17 mai 2010 - 07:51

Razothon au Tournesol de Windsor. Plus de 1500$ d'amassés

Windsor (RC) – Ce sont quinze personnes composées d’élèves et d’enseignants du Tournesol qui ont accepté le défi de se faire raser le crâne afin d’encourager l’initiative de Jessica Jolin et Martine Bérubé. Ces deux étudiantes de 5e secondaire avaient organisé un rasothon à la place publique de l’établissement jeudi, à l’heure du dîner, dans le but d’encourager la section estrienne de la Fondation québécoise du cancer.

C’est un total de 1538.12 $ qui ont été remis au terme du rasothon à René Maréchal, coordonnateur des bénévoles de l’Hôtellerie à Sherbrooke. « Ce montant sera utilisé aux niveaux des divers services que nous offrons aux personnes atteintes d’un cancer et à leurs proches, comme l’accompagnement, les repas ou l’hébergement », a fait savoir M. Maréchal lors de la remise du chèque symbolique.

Le déroulement de l’activité bénéfice a laissé de beaux moments en présence des nombreux élèves qui étaient rassemblés à l’agora. Sous les regards des deux organisatrices, la coiffeuse Nancy Goyette (mère de Martine) et son père, André, ont fait tomber par terre de longues et grosses mèches de cheveux, maniant chacun avec dextérité le rasoir. La mère de Mme Goyette, Clémence, était aussi sur place, elle qui a pu vaincre le cancer qui l’a touché il y a trois ans. « La recherche et les soins ont encore progressé depuis que j’ai été atteinte. Ce fut évidemment difficile, mais j’ai choisi de demeurer positive et de le rester », de dire Mme Goyette aux côtés de sa fille Nancy, qui observe pour sa part à quel point les personnes sont touchées par un proche, un ami ou une connaissance aux prises avec un cancer.

C’est ce qu’observaient également Jessica Jolin et Martine Bérubé lors de leur récent passage au journal L’Étincelle pour annoncer la tenue du rasothon. Incluant la « journée pyjama » qu’elles avaient organisé en janvier dernier, les deux étudiantes avaient déjà amassé plus de 700 $. Sans vouloir se fixer d’objectif, elles souhaitaient atteindre le seuil des 1500 $ car un des enseignants de l’école secondaire, Luc Massé, était prêt à faire couper ses très, très longs cheveux.

Finalement, Luc Massé s’est fait raser la tête sous plusieurs regards étonnés puisque les cheveux de l’enseignant étaient toujours retenus par une queue de cheval. « Je sens l’air sur mon crâne », allait-il dire à Nancy Goyette. D’autres moments particulièrs se sont enchaînés des soixante minutes du rasothon, comme cette jeune étudiante de 3e secondaire qui voulait raccourcir ses longs cheveux depuis deux ans et qui, avec émotion, a plutôt choisi de se les faire raser en guise d’attention à l’égard de celles et ceux qui luttent contre le cancer.

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